le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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- | Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | 2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.
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DIM - Division d'infanterie motorisée - France 1940 |
DIM - Division d'Infanterie Marocaine - France |
DMM - Division Marocaine de Montagne - France |
FP - Force Publique - Belgique |
- | "Force Publique congolaise" serait plus approprié. Dès le début de la colonisation du Congo belge, cet immense territoire fut doté d'une armée régulière composée essentiellement d'indigènes encadrés par des officiers belges. La FP avait comme mission la protection des frontières mais aussi le maintien de l'ordre.
Pendant le Première Guerre, la FP s'illustra déjà au Cameroun, en Rhodésie du Nord et en Afrique Orientale allemande. Pendant le Seconde Guerre mondiale, elle se distingua lors de la reconquête de l'Ethiopie annexée par l'Italie fasciste. Par la suite, elle fera campagne aux côtés des Britanniques en Egypte, en Palestine, en Birmanie...
On dira de la FP qu'elle fut la seule armée à ne jamais avoir connu la défaite. Un seul point noir: en 1960, au lendemain de l'indépendance du Congo, un officier obtus proclama que l'indépendance ne concernait pas les soldats de la FP. Et ce fut la mutinerie du camp militaire de Thijsville et le début des troubles qui endeuillèrent la jeune république.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : "Autriche, pays ami" de Leon le vendredi 09 juin 2006 à 10h55Comme vous le savez (suite à "Ma dernière vie") les 2 divisions entrés au Tyrol-Vorarlberg étaient la 4e DMM et la 2e DIM + 1ere et 5e DB. Il n'y avait certes pas que des "indigènes" dans ces deux unités, mais disons que c'est là ce qui a le plus "marqué" les Autrichiens. Les DB sont assez vite reparties et les deux divisions marocaines sont restées un certain temps.
Thomas Matzec, le réalisateur, sans doute francophile, a axé tout son documentaire autour d'une histoire: celle d'une femme autrichienne de... 60 ans, plutot brune aux yeux noirs, qui cherche a retrouver son père biologique. Le doc commence sur une plage marocaine, avec la chanson "Que reste-t-il de nos amours", une plage où marche la dame, une photo de son père marocain à la main.
Ensuite, le doc montre la chronologie des évènements, depuis fin avril 45 jusqu'en 55. Nous étions les ennemis héréditaires de l'Autriche, depuis Napoléon. Toutefois, d'après le doc, et le livre du général Bethouart (La bataille pour l'Autriche), ce dernier s'est appliqué à considérer l'Autriche (un peu naïvement sans doute, une prof autrichienne me l'a encore récemment confimé)* comme une "amie" à libérer-nettoyer du nazisme. Il semblerait que l'aimable et exotique présence des Marocains ait oeuvré dans ce sens, notamment en ce qui concerne les "consignes de fraternisation".
Les "Dunkel", comme disaient au début les Autrichiens (les "sombres"), les "Dunkel" faisaient peur, à leur arrivée... mais ils se sont fait accepter, ils étaient parait-ils gentils avec les enfants et plutôt séducteurs avec les femmes. Ce qui redora leur image.
En marge de cette fraternisation appliquée surtout par les soldats sans grade, le général Bethouart fit beaucoup pour le relèvement, notamment culturel de ce pays. C'est maintes fois souligné dans le documentaire, qui ne passe cependant pas sous silence les difficultés d'approvisionnement, l'armée prélevant pas mal de nourriture tandis que les Autrichiens vivaient avec des tickets de rationnement. Le France n'avait pas les moyens de "nourrir" aussi une zone d'occupation.
Pour les relations culturelles et "fraternelles", Thomas Matzec précise que "nous sommes arrivés en ennemis héréditaires et repartis en amis" (repartis en 1955, ce qui laissa le temps d'effacer quelques bavures ou impairs qui auraient été commis dans les derniers jours de la guerre).
Pour l'anecdote émotionnelle, la dame du début retrouve la famille de son père, à la fin, dans l'Atlas, une famille plus que simple, vivant dans un village assez reculé. Son soldat de père est mort mais elle retrouve des demi-frères et soeurs, des tantes et oncles, qui lui réservent un accueil fort affecteux: échanges de photos, dépoussiérage du livret militaire, thé à la menthe etc...
Et je n'ai ressenti aucune ironie ni malignité dans le documentaire...
Pour en savoir plus, lire le livre du général Bethouart, "La Bataille pour l'Autriche".
* extrait du courrier d'une prof autrichienne:
En ce qui concerne les faits historiques - même si
l'Autriche a été officiellement considérée par les Alliés comme une " victime" de l'annexion nazie, il faut tenir compte du fait que l'Anschluss était désiré par la majeure partie de la population (98% ont voté en sa faveur); l'Autriche a fourni un pourcentage plus important de soldats SS que l'Allemagne (en relation avec le chiffre de la population). Au contraire de l'Allemagne, qui s'est penchée sur son passé, l'Autriche, grâce à la version officielle qui la consacrait pays victime, n'a jamais remis en question sa participation à la deuxième guerre mondiale et à l'holocauste. La "dénazification" a été tout à fait symbolique (en partie parce que les Francais, les Anglais et les Américains se sont montrés très cléments) et un grand nombre de magistrats, de fonctionnaires et de politiciens nazis ont rapidement retrouvé leur poste et leur influence après la guerre (les partis politiques ayant besoin de leurs suffrages pour accéder au pouvoir). Le parti de Jörg Haider, le FPÖ, est directement issu d'un noyau d'anciens nazis, et entretient d'excellentes relations avec les mouvement néo-nazis en Autriche et en Europe.
Bonne lecture, a plus tard.
Frédérique *** / *** |