le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AEF - Afrique Equatoriale Française |
- | Territoire de l'Empire français.
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- | La France Libre prit le contrôle total de l'AEF dès 1940 et dû, pour ce faire, affronter au Gabon les forces de la dictature de Pétain.
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AEF - Archives du ministère des Affaires Etrangères - France |
AOF - Afrique Occidentale Française |
- | Territoire de l'Empire français.
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CEFI - Corps Expéditionnaire Français en Italie - France |
- | Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | 2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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DIA - Division d'infanterie algérienne - France |
DIC - Division d'infanterie coloniale - France 1940 |
DIM - Division d'infanterie motorisée - France 1940 |
DIM - Division d'Infanterie Marocaine - France |
Dans ce texte : mobilisés et volontaires (bis) de Leon le jeudi 08 juin 2006 à 09h34J'ai voulu ajouter quelque chose, mais c'était trop tard... donc j'efface et je recommence/
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Bonjour, voici deux extraits de pages internet avec sources, donnant quelques indications:
1/
Les combattants d’infortune par Belkacem Recham, historien, chargé de cours à l’université Marc Bloch de Strasbourg.
***Engagés ou conscrits, [les soldats des colonies] représentaient plus de la moitié de l’armée régulière en octobre 1944 estimée à 500 000 hommes et femmes**.
Sur les 260 000 hommes que comptait la 1ère armée française dont les unités débarquèrent en Provence en août 1944, plus de la moitié étaient des indigènes originaires des colonies, musulmans d’Afrique du nord et d’Afrique noire. Une armée de bronzés et de noirs encadrés par des pieds-noirs, qui fut engagée dans les combats les plus meurtriers et qui libéra une bonne partie Est de la France. Des fantassins constamment sollicités et surexploités de l’aveu même de leur chef, le général de Lattre de Tassigny. Il s’en s’inquiétait auprès du commissaire à la guerre Diethelm : "mes hommes ont l’impression naissante qu’ils sont abusivement exploités par la métropole, sentiment terriblement dangereux ..."
Constat confirmé par les rapports du 2ème bureau qui notaient en décembre 1944 l’extrême lassitude des cadres et de la troupe, et qui précisaient que depuis le 15 août 1944, les pertes de la 1ère armée française s’élevaient à 30% pour les goums marocains, 50% pour la 2ème D.I.M. et la 9ème D.I.C. et 109,3% pour la 3ème D.I.A.
Cette participation des troupes originaires des colonies à la Libération ne semble avoir laissé que peu de trace dans la mémoire de la République et de l’opinion. (...) Ainsi tout se passe comme si la mémoire nationale n’a retenu de la participation française à la Libération que l’image d’une force gaulliste composée entièrement de volontaires se battant aux côtés des Résistants pour soutenir les forces alliées.(...)
Le général De Gaulle lui-même a toujours privilégié le rôle de la 2ème D.B. au détriment de la 1ère D.F.L. (Division française libre) et plus encore de l’armée d’Afrique, considérée comme issue de l’armée de l’armistice.
La place accordée par les pouvoirs publics et les médias au débarquement de Provence et des unités « africaines » n’a rien de comparable avec les "commémorations-spectacles" du débarquement américain en Normandie et du rôle de la 2ème D.B. libératrice de Paris et de Strasbourg.
(...) Les manuels scolaires couvrant cette période (3ème, 1ère et terminale), tous insistent également sur la Résistance, les FFL et la 2ème D.B. Aucun ne souffle un mot sur les contingents d’outre-mer. Le débarquement de Provence y est, certes, cité mais sans autre précision. (...)***
ET aussi, dans le site 'Pieds-noirs aujourd'hui":
***Si vous passez près de leurs tombes en allant visiter l'Italie par un jour ensolleillé ; arrêtez vous et recueillez vous un instant, car là dort l'Armée d'Afrique.
Dans les douars les plus reculés, dans les Kaars berbères de l'Atlas, des hommes portent encore fièrement l'insigne du C.E.F.I., le coq gaulois jaillissant dans-la lumière. Quant à nos anciens adversaires, eux non plus ne nous oublient pas.
C'est ainsi que lors des obsèques nationales de notre vénéré Maréchal JUIN, décédé le 27 janvier 1967, le Colonel allemand BOEMLER, à la tête d'une imposante délégation d'anciens combattants allemands, venait déposer sur le cercueil du Maréchal, une énorme couronne de fleurs avec l'insciption suivante : «Au Maréchal JUIN. chef prestigieux et chevaleresque qui fut leur adversaire en Italie. Les anciens combattants allemands de CASSINO"
La Campagne d'Italie sur la revue historisque de l'Armée (19693 Opuscule l par le Commandant Georges BOULLE : «Les français d'Italie, qu'ils soient musulmans, tunisiens, marocains, algériens ou métropolitains sont sublimes. Tant pis pour les sceptiques qui ricanent toujours lorsqu'on leur parle de pureté ou d'héroïsme. Là bas, la pureté et l'héroïsme vous éclatent à la figure, aussi violemment que les mines qui pleuvent sur la montagne. J'ai peur, très peur, que jamais avec des mots, on ne puisse dire comme il le mérite, ce que ce Corps Expéditionnaire Français a fait pour la France, sous les yeux émerveillés de nos alliés ».***
** 233.000 Tunisiens, Algériens, Marocains et Noirs Africains (AOF et AEF), militaires "de carrière" mobilisés ou volontaires
176.000 Français d'Afrique du Nord, mobilisés par Giraud sur 19 classes d'age,
15.000 Français Libres
20.000 Français de la France continentale, évadés, officiers d'activé, fonctionnaires en mission,
35.000 Français de Corse (à partir de janvier 1944).
Nous nous attachons ici à savoir qui était volontaire , qui était mobilisé. D'autres personnes mettent plutôt en avant la part des Pieds-noirs par rapport à leur population (16% de leur population mobilisée) alors qu'il étaient 18 fois moins nombreux que les Indigènes, qui fournirent un effectif certes plus élevé mais comparable. etc....
Chacun refait les comptes à sa façon. Pas facile de s'y retrouver.
Frédérique *** / *** |