le Glossaire de Francis a trouvé : - | Le mot "hussard" est d'origine hongroise. "Huszar" signifie vingtième; du mot "husz", vingt. Passé par la langue allemande "husar", il arrive en français au début du XVIIe siècle sous la forme de "housard", "houssari", "houssar", "houssard"...
Pourquoi vingtième? Parce qu'un homme sur vingt entrait dans la célèbre cavalerie hongroise. Plus tard, hussard désigna le cavalier de n'importe quelle armée.
Dans les années 50, les titres de deux romans célèbres comprirent ce terme: "Le Hussard sur le toit", de Jean Giono (1951) et "Le Hussard bleu" de Roger Nimier (1950). On a désigné comme "hussards" en littérature: Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon.
La locution "à la hussarde" c'est-à-dire à la manière des hussards peut se traduire précisément par "cavalièrement".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : ... comme une passion du vrai. de René CLAUDE le mercredi 07 juin 2006 à 15h33Bonjour,
Je reproduis un extrait de la chronique de Bernard Frank - grand lecteur indispensable mais romancier paresseux (c'est pour quand le prochain bouquin, Bernard ?*, je ne parle pas d'une compilation d'articles ou d'une réédition... Grrrr !) - dans laquelle il parle de l'étude de Laurent Joly.
Frank écrit :
Cette thèse soutenue à l'université de Paris-I est une sorte de chef-d'oeuvre. L'antisémitisme n'a jamais manqué de bras, ni même de cerveaux, mais pour l'exposer dans tous ses détails tel qu'il fut pendant quatre ans de notre histoire, comme sur l'étal d'une grande boucherie, il y faut plus que le sens et la science des fiches, ô combien nécessaires, il y faut comme une passion du vrai.
Cordialement,
RC
* Fin connaisseur de la vie et de l'œuvre de Pierre Drieu la Rochelle, j'ose encore espérer un essai subjectif ou un roman masqué de Frank sur le cas Drieu dont il nous parle souvent avec acuité et une tendresse blessée dans ses chroniques pour le Nouvel Obs.
De Bernard Frank, on peut lire (sélection très personnelle) :
La panoplie littéraire, 10/18, 1980, rééd.
Mon siècle - chroniques 1952-1960, Julliard 1996
Les Rats, roman très hussard, 1953, rééd. Livre de poche
et bien sûr, son article historique pour Les Temps Modernes :
Hussards et grognards, rééd. au Dilettante, 1989. *** / *** |