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je ne sais pas... de Leon le mercredi 31 mai 2006 à 14h38

Bonjour, David,

Non, je ne sais pas, car je n'ai pas vu le film non plus.

Les généraux de Lattre, Bethouard et Leclerc ne racontent pas non plus dans leur livres les dérives (alcool, femmes, éventuellement homosexualité) de leurs soldats toutes communautés confondues.... ni des "maîtresses" que les officiers se trouvaient dans chaque ville libérée,(prestige des galons) notamment à Rome, à l'hotel Plaza, ou plus loin, jusqu'en Allemagne-Autriche.
Pourtant, on peut le lire ou le "deviner" ailleurs. Je suis dans le livre de Suzanne Massu "Quand j'était Rochambelle" et bien qu'en termes choisis, elle parle des "petits cris étouffés et des rires chatouillés", entendus la nuit lors de leur stationnement à Paris, au Jardin des Plantes... rapports consentants, me direz-vous...

ET tout ceci n'était PAS l'activité principale de toutes ces divisions en marche, tout de même. Comment dit-on déja, maintenant ?.... "dégâts collataraux"....

Je connais mal le sujet "Normandie", mais je suppose que les Américains n'ont pas du se priver de calvados et de femmes dans le bocage... une chose qui n'est pas montrée, si mes souvenirs sont exacts, dans "Le jour le plus long" ou autre grand classique du genre.

Dites-vous "tout" dans vos cours d'histoire ? les pillages des très civilisés Romains, les crimes de la chrétienté, les gens qui pissaient derrière les rideaux a Versailles ? ;-))

Oui... on devrait peut-être "tout" dire et tout montrer... je ne sais pas, en fait. Personnellement, à quoi cela m'avancerait-il de savoir que mon père a peut-être violé une femme en Italie ou en Alsace, sous l'emprise de l'alcool ? Vraiment, je ne sais pas... Je sais déjà qu'ils étaient parfois tellememnt soûls qu'ils "dégueulaient" dans leurs chaussures au pied du lit de camp, c'est déja pas mal. Et franchement, çà, je n'ai pas eu le courage de le dire dans mon bouquin.

Et puis, si l'on parle des viols et des soirées de "cuite" et/ou de pillages, il ne faudra pas oublier de dire que pendant que 300.000 Français se faisaient hacher menu en Normandie ou en Provence, que des millions étaient prisonniers ou dans des camps de la mort, il y en avait des dizaines de millions qui attendaient bien gentiment depuis 5 ans qu'on vienne les libérér. C'est plutôt çà qui me choque le plus.

Bien cordialement aussi.

Frédérique

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