le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Les bienfaits d'un "cours d'histoire" au cinéma de Leon le mercredi 31 mai 2006 à 12h37Vous dites:
Au fond ça peut être l'inverse d'une sempiternelle demande d'assistance
A Cannes, où je suis allée faire un tour avec mon fils, pour le récompenser un peu de sa bonne et souriante volonté à faire le tour des stèles, musée et mémoriaux du deb. en Pvce (!), j'ai assisté, toujours pour lui faire plaisir, au "Grand Journal de Cannes", émission de Canal, présentée en direct de la Croisette, en extérieur, vers 19h.
Les invités étaient justement MM Debbouze, Naceri et Bouajila, + Mr Bouchareb, le réalisateur du film. Je n'ai pas honte de dire que jusqu'à présent, je n'appréciais guère les facéties de Mr Debbouze, star d'Astérix. Eh bien, là, j'ai apprécié son interview. Certes, il begaie, mais il parle pas mal. Il a notamment dit plusieurs choses qui m'ont touchée:
1/ il a découvert avec ce film une histoire qu'il ignorait totalement ! (bon, il a peut-être pas fait bac+5 mais quand même...). Il a donc appris une partie de l'histoire de ces ancêtres, ce qui n'est pas la moindre des qualités de ce scénario.
2/ Son propos n'était absolument pas revendicatif sur quoi que ce soit. Il a simplement dit qu'il se sentait Français avant ce film, mais que là, il se sentait encore plus Français et "aime" encore plus la France depuis qu'il sait que des personnes de sa "communauté" l'ont aimée avant lui.
3/ Il a dit avoir parlé avec pas mal d'anciens combattants "indigènes" de cette époque en précisant "qu'il ne faut absolument pas les traiter en victimes, sinon, ils vous sautent à la gorge" (je cite). Non, ils sont tous très fiers de ce qu'ils ont fait, ce qui redonnera, d'après lui, et il le souhaite aussi, une fierté perdue - ou diluée dans les remous des "cités" - aux gens de sa génération, qui ne font pas tous un doctorat d'Histoire.
Pour peu, donc, que le mode "revendicatif" ou "communautariste" ne soit pas trop exploité (mais ce n'est pas l'intention des acteurs ni du réalisateur, semble-t-il), ce film peut en effet avoir des effets bénéfiques.
Découvrir sa propre histoire, découvrir que l'on n'est pas un simple anonyme ignoré dans une société consumériste, mais le fils ou la fille ou le petit-fils de quelqu'un de "bien", c'est important, je crois. Même et surtout pour les amis de MM Debbouze ou Naceri.
Attendons donc le 27 septembre.
Frédérique *** / *** |