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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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Ferdonnet (Paul) - Allemagne nazie |
- | Le "traître de Stuttgart" est un fils d'instituteur né à Niort en 1901. C'est dans L'Action française qu'il signe ses premiers articles. Nommé correspondant à Berlin, il collabore à différents quotidiens français durant les années 30. Il publie alors des livres vantant les mérites du IIIe Reich et crée à Paris, puis à Berlin, l'agence de presse Prima et Prima Dienst. En septembre 1939, il choisit de rester à Berlin où il travaille pour le service des langues étrangères de la Reichsrundfunk. (radiodiffusion du Reich) En octobre 1939, le patronyme de celui qui est devenu le "traître de Stuttgart" est divulgué par la presse française.
Si son influence réelle a été beaucoup exagérée, durant la drôle de guerre ses émissions étaient suivies par les soldats, surtout par les mobilisés dans la ligne Maginot au point que le gouvernement dut lancer une contre-propagande afin de limiter l'effet des rumeurs et mensonges diffusés par le poste nazi.
Arrêté à la fin de la guerre, Ferdonnet est jugé, condamné à mort et fusillé en juillet 1945 pour trahison.
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- | Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Waffen SS - Allemagne nazie |
- | Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Les dossiers de l'impossible? de arcole le vendredi 07 avril 2006 à 21h10Depuis 1945, les ardents défenseurs qui plaident pour réhabiliter les méchants ont été nombreux à se manifester.
Il existe pratiquement au moins UN titre en faveur de chaque personnalité de Vichy, de la collaboration, de la Milice, de la Waffen SS française, où l'on démontre à quel point a été incomprise l'action du grand homme, patriote désintéressé, et politique avisé. Les vestales du souvenir sont innombrables, et elles sont fécondes, les bougresses, enfantent de nouveaux historiens à chaque génération.
Ah, le grand maréchal, le génial amiral, l'avisé ministre, l'héroïque milicien!
Dans les années 80, un grand maire d'une grande ville, recevant le gendre d'un funeste président du conseil, fusillé aprés procès, lui confiait avec des trémolos dans la voix que, selon lui, ce politicien était "le plus grand homme politique français du XXe siècle"!
Il n'y a guère que ce pauvre Ferdonnet, le "traître de Radio Stuttgart", précurseur dés 1939 pourtant, qui ne semble pas avoir encore eu son défenseur. *** / *** |