le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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GI - Government Issue - USA |
- | Fantassin dans l'armée américaine ( 1940 à nos jours )
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Dans ce texte : Auto-citation de françois delpla le lundi 20 mars 2006 à 15h51Bonjour à tous
Désolé de faire du copier-collé mais si ma maman me voyait elle dirait déjà que je me disperse en allant sur les forums un jour où j'ai autant de boulot "sérieux".
J'ai commis ça dans l'album sur la Libé (avec Jacques Baumel, Archipel 2004) :
Cependant la guerre est aussi, pour les femmes, le temps d’une insécurité spécifique : la soldatesque victorieuse dispose d’elle sans son accord. Les soldats français ont violé en Italie et le feront en Allemagne. Le font-ils en France ? Le sujet est, si l’on ose dire, vierge. En revanche, une étude vient de paraître sur les violences sexuelles des GI’s en Angleterre, France et Allemagne, ou plutôt sur leur répression, puisqu’elle s’appuie sur les archives de la justice militaire. Faute d’une vision d’ensemble, cette approche montre au moins qu’Eisenhower avait le souci de lutter contre cette pratique et que les sanctions étaient très dures : la peine de mort était prononcée assez fréquemment, alors qu’elle n’était pas prévue, pour ce crime, par les codes pénaux européens. Il y eut ainsi 116 condamnations et 21 exécutions en France. En Allemagne, cependant, toutes les condamnations à mort furent commuées –indice que, sans aller jusqu’à considérer les femmes de l’ennemi comme des prises de guerre légitimes, les autorités ne reconnaissaient pas pleinement leur dignité.
Il ressort de ces premières approches que des plaintes étaient déposées et suivaient leur cours, signe que les populations comme les autorités considéraient, au moins dans certains cas, que les vainqueurs n’étaient pas là pour imposer la loi du plus fort, mais pour rétablir les citoyens dans leurs droits.
le bouquin : nouvel édito |