le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
|
Division d'Infanterie - DI |
- | Se compose organiquement de trois Régiments d'Infanterie, d'un Régiment de Reconnaissance blindé, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 et un groupe de 155, d'un Bataillon du Génie, d'un groupe d'Artillerie antiaérienne et de Services. En outre, elle possède normalement, en soutien, un Régiment de Tanks-Destroyers (TD).
La DI se subdivise en trois Regimental Combat Team (RCT).
(Source: Maréchal de Lattre).
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
DIA - Division d'infanterie algérienne - France |
Dans ce texte : Les livres de Monsabert de Serge Desbois le dimanche 26 février 2006 à 08h08Effectivement le livre "notes de guerre" est indisponible sur les principaux sites de vente de livres d'Internet comme sont inaccessibles les "éditions Curutchet" qui l'ont produit mais nous découvrons que De Monsabert en a écrit plusieurs autres :
"La troisième division d’infanterie algérienne en Italie. Rapports d’opérations"
"La limitation des armements navals et ses difficultés".1935
"Le deuxième corps d’armée dans la bataille pour la libération de la France. Rapports d’opérations"
"Le deuxième corps d’armée en Allemagne. Rapports d’opérations"
"La troisième division d’infanterie algérienne dans la bataille de Provence. Rapports d’opérations"
"Il faut refaire l’armée française" 1950
___________________________________________________________
Né le 30 septembre 1887 à LIBOURNE, d'une famille de militaires, Joseph de Goislard de Monsabert est admis à SAINT-CYR en 1907. Il fait ses classes au 50° régiment d'infanterie de PERIGUEUX, puis rejoint, en 1908 L'Ecole Spéciale Militaire. Il appartient à la promotion du MAROC. Volontaire pour l'Armée d'AFRIQUE, il doit cependant quitter le MAROC et le 3° Tirailleurs pour s'illustrer dans la grande guerre au 1er régiment mixte de Zouaves-Tirailleurs puis au 9° Régiment de marche de Zouaves qu'il aura plus tard l'honneur de commander.
Quand, après son stage à l'Ecole Supérieure de Guerre, il doit quitter la troupe, c'est le plus souvent en AFRIQUE du NORD qu'il demande à servir dans les garnisons de TALDA, TAZA, BLIDA. Commandant la 5° Brigade de l'Infanterie d'AFRIQUE et commandant de la subdivision de MILIANA, il est directement confronté aux évènements de 1942.
Il prend alors fait et cause pour le débarquement américain en ALGERIE, en tentant de neutraliser les toupes hésitantes. Il se voit confier le commandement de la 3° Division d'Infanterie Algérienne (3ème D.I.A.), avec mission de la mettre sur pied et de l'entraîner. Homme de contact, il acquiert auprès de ses cadres et de ses hommes, français ou musulmans, prestige et confiance, et donne ainsi à la division une âme qui se manifesta avec éclat dès les premiers combats.
Sa première tâche est de refouler les allemands débarqués à BIZERTE en TUNISIE. Après six mois de combat, la division entre à TUNIS au milieu des acclamations de la population. Puis c'est la campagne d'ITALIE de novembre 1943 à juillet 1944 pendant laquelle la 3° D.I.A. joue un rôle éminent au sein du corps expéditionnaire français en enlevant notamment la crête du BELVEDERE. Pendant dix jours, la division MONSABERT retient, sur un front de 8 kilomètres, 27 bataillons allemands sur les 44 opposés à la 5° Armée américaine qui combat sur 70 kilomètres de front.
Il prend alors part au débarquement de PROVENCE, à la reconquête de TOULON, de MARSEILLE et à la défense de STRASBOURG, manifestant ses qualités exceptionnelles de meneur d'hommes. Nommé au commandement du 2° Corps d'Armée, il franchit le RHIN et s'empare de STUTTGART. Il devient le premier commandant en chef des troupes françaises d'occupation en ALLEMAGNE.
Le 30 septembre 1946, le Général d'Armée de GOISLARD de MONSABERT prend sa retraite; mais son activité demeure grande comme en témoigne son élection comme député des LANDES et sa place au sein de l'amicale des anciens de la 3°D.I.A. Il meurt le 13 juin 1981, laissant derrière lui pour toutes les générations à venir, l'image d'un chef qui a réuni en lui toute la rigueur de la tradition et tout l'enthousiasme d'un jeune saint-cyrien.
Cordialement *** / *** |