le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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USA - United States of America - USA |
- | Les Etats-Unis d'Amérique. Quelques auteurs francophiles irréductibles préfèrent utiliser EU (Etats-Unis) ou EUA (Etats-Unis d'Amérique).
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Dans ce texte : schwerpunkt de arcole le mercredi 22 février 2006 à 15h19Il n'empêche qu'elle a rempli sa fonction en protégeant la mobilisation et en détournant le schwerpunkt allemand de Lorraine et d'Alsace. Pour le reste, c'est une autre histoire.
3) de savoir si la ligne Maginot a empêché la France de posséder du matériel moderne satisfaisant en quantité et en qualité - Evidemment non. Nous en avons largement discuté. Si on considère que la France n'a pas fait les efforts nécessaires entre 36 et 40, aucun pays au monde ne les a fait, et en premier lieu les donneurs de leçon post-guerre.
Il ne semble pas que ce soit la Ligne Maginot qui a détourné l'assaut allemand vers la Belgique, puisqu'ils avaient déjà pris cette voie en 1914.
Par ailleurs, quand la France a mobilisé, la Wehrmacht était engagée à fond contre la Pologne, et ne risquait pas d'entreprendre simultanément une grande offensive à l'Ouest.
D'ailleurs, ils ont tenu à faire une démonstration, justement contre un ouvrage de la Ligne Maginot, pour bien démontrer qu'ils pouvaient passer par là où ils voulaient.
Ils ont tranquillement amené leurs 88, et ont démantelé l'ouvrage choisi, en restant hors de portée de nos "75 à tir rapide". Ils n'ont même pas eu besoin des Stukas.
Ils avaient précédemment montré, à Eben Emael, que les plus gros ouvrages bétonnés ne tiennent pas devant un assaut résolu.
(Et pourtant, Hitler qui avait vaincu les fortifications belges et françaises, s'est enferré à son tour dans le piège du béton, avec son Mur de l'Atlantique... qui n'a rien arrêté non plus!)
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Pour ce qui est de la mauvaise répartition des crédits d'armements, je n'ai pas été présent aux discussions où il fut établi que ce n'est pas vrai. :)
Pour arrêter la Wehrmacht sur la Meuse, il nous aurait fallu 3000 chasseurs bombardiers et nous ne les avions pas.
D'autant plus que selon votre paragraphe suivant, vous dites que même si c'est vrai, tous les autres pays donneurs de leçons ont fait la même dangereuse sous évaluation.
Certes, mais les donneurs de leçons n'avaient pas une frontière commune avec le Reich.
On peut se permettre quelques erreurs si d'autres essuient les plâtres.
Les Britanniques avaient la Manche, les USA, l'Atlantique.
Nous n'avions, nous, que le Rhin et la Meuse.
Amicalement *** / *** |