le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Des biographes contestés de René CLAUDE le mardi 21 février 2006 à 21h28Par cet extrait, je veux rectifier mon message précédent. J'ai sans doute confondu le livre de Lionel Richard avec un autre titre consacré à l'enfance et à la jeunesse de Hitler. Mais j'ai très envie de découvrir ce D'où vient Adolf Hitler ?.
Dans son avant-propos à D'où vient Adolf Hitler ? (éd. Autrement. Coll. Mémoires), Lionel Richard écrit :
A considérer la majeure partie des écrits sur Hitler, qui, généralement, étant donné la faveur dont ils paraissent bénéficier auprès du public, sont jugés importants, un constat s'impose : le système de la compilation aveugle est de règle, appuyée sur des emprunts masqués, les plagiats maquillés, une sempiternelle paraphrase. Ceux que j'ai appelés les "hitlérographes" de base, auteurs de biographies de Hitler circulant partout, comme Alan Bullock, Werner Maser, John Toland, Joachim C. Fest, ont accumulé les références, les faits, les dates, jusqu'à s'empêtrer parfois, et ils sont devenus les pourvoyeurs d'images fausses, d'une psychologisation à outrance, d'erreurs de toutes sortes. Il en va aisni particulièrement pour les ouvrages de Maser, qui s'attacha dès 1944, alors jeune nazi dans l'entourage de Himmler, à s'illustrer comme biographe de Hitler et comme historien du parti national-socialiste. (...) Ils sont régulièrement pillés. Le malheur est qu'ils sont bien loin d'être fiables, et que leurs erreurs sont transportées sans fin, d'une publication à l'autre.
Et bé, ça balance pas mal, chez L. Richard !
J'espère que la lecture de son essai ne sera pas décevante, car après une telle volée de bois vert, il faut assurer et proposer, ainsi qu'il l'indique, une analyse originale basée sur les textes, des archives et des documents incontestables.
Cordialement,
RC *** / *** |