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Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


DCA - Défense Contre Avions - Divers
-

Défense anti-aérienne.
Les Anglo-Saxons diront AA (Anti-Aircraft).


FM - Fusil-Mitrailleur

FNFL - Forces Navales Françaises Libres - France libre

Dans ce texte :

dont worry, be happy! de arcole le mardi 21 février 2006 à 18h00

Loin de moi de paraître sectaire ou irréductible, sur ce point. Restons calme et sereins, ca ne concerne que des évènements TRES ANCIENS.

Merci déjà de ne pas contester le gaspillage qu'a été la Ligne Maginot, gouffre à effectifs, et pathétiquement sous armée.(Pas de DCA, pas d'artillerie lourde à tir direct, des embrasures pour FM bien plus que pour mitrailleuses.)

Pour la Marine, et devant l'importance cruciale d'un conflit TERRESTRE avec le 3e Reich, il faut bien convenir que le suréquipement maritime ne pouvait être d'aucun recours.
Marine, au surplus obsolète dans ses conceptions et dans son emploi.
Contre la guerre sous marine, c'est le nombre d'escorteurs qu'il eut fallu privilégier. On a porté l'effort sur quoi?
Les cuirassés. Alors que nous avions encore les vénérables fers à repasser à vapeur, Courbet, Provence, Bretagne, Lorraine,
on s'est doté de deux cuirassés modernes, le Dunkerque et le Strasbourg.
Ca aurait pu paraître suffisant? Que nenni! On a mis en chantier le Richelieu et le Jean Bart.
Et les amiraux, dans leur frénésie budgétivore, avaient encore obtenu la construction du Gascogne, et du... Clémenceau. Que seule la défaite a empêché.(Oui, c'est un cuirassé, initialement, qui devait porter le nom de Clémenceau).

On en a rajouté dans la prolifération, des croiseurs à ne savoir qu'en faire. Tout se passait comme si on se préparait à faire la guerre aux Anglois!
A noter que pas un seul porte avions n'était envisagé, et que nous sommes partis en guerre avec le vieux "Béarn" et le "Commandant Teste", qui était un porte hydravions, totalement obsolète.
Quand on sait ce que les avions de porte avions ont fait de cuirassés, à Tarente, à Pearl Harbour, et autres lieux, on ne peut que déplorer les choix désastreux de nos amiraux. Les plus gros cuirassés du monde, les japonais Yamato et Mushashi, ont été coulés en quelques minutes...par des avions de l'aéronavale.

A noter aussi que cette flotte prestigieuse a été incapable d'organiser la défense et l'évacuation d'un port français, Dunkerque, et a dû s'en remettre à la flotte anglaise.

Ah oui, nous avons aussi créé des "lévriers des mers", champions du monde de VITESSE, les Volta, Mogador. Des lévriers qui avaient de petites quenottes! Incapables de croiser longtemps, pour cause de faible autonomie, munis d'une artillerie insuffisante, et d'une DCA platonique.On court trés vite, tout nu et le ventre vide...

Ils auraient été bien incapables de s'attaquer au Bismarck, comme l'ont fait le Sheffield et le Dorsetshire.
Et encore moins d'escorter des convois, comme les destroyers US classe Fletcher.

Matériel récent, mais inadapté, motivations des amiraux plus politiques que militaires. La marine avait fini par constituer un état dans l'état. Se glorifiant d'être "invaincue" parce qu'elle avait évité d'être mise à l'épreuve, la marine vichyste ne pouvait évoluer que vers la triste apothéose du sabordage.
Ce fut le jour où les marins français ont coulé le plus de bâteaux. Mais c'étaient les leurs.

Heureusement que les FNFL ont été là, pour sauver l'honneur, et avec mille fois moins d'effectifs et de bâtiments.

Le mot de la fin a été prononcé au procès de l'amiral de Laborde. Celui ci ayant fortement clamé que les amiraux faisaient ce qu'ils voulaient de LEURS bateaux, le président du tribunal lui a rappelé que ce n'étaient pas les bateaux des amiraux, et qu'ils appartenaient à la France.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.07 s  3 requêtes