Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


 
 
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Histoire de Guerre - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Darlan (François) - France
-

(1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Mers el-Kébir de Francis Deleu le vendredi 03 février 2006 à 19h24

Bonsoir,

Saluons l'étude consacrée à Mers el-Kébir. Le dossier est à la fois bien charpenté et relativement bien équilibré.
Bien charpenté ? La première partie de l'étude expose le contexte qui précède la canonnade : les incertitudes régnant autour des conditions de l'Armistice, l'enjeu de la Flotte, les appréhensions britanniques quant au sort de celle-ci, la détermination de Churchill à poursuivre la guerre....
La seconde partie décrit les heures tragiques de l'engagement. Trois cartes très claires visualisent la rade de Mers el-Kébir, les positions et les mouvements respectifs des bâtiments de guerre.
La troisième partie aborde le bilan, les réactions et les conséquences de ces journées.
Bien équilibré ? L'auteur, Pascal Eismann, ne verse pas dans l'invective partisane qui consiste à vilipender ces satanés Anglais.
Bref, le lecteur, peu au fait de l'opération Catapult, trouvera un dossier bien ficelé en une vingtaine de pages richement illustrées.

Les "bémol"!

+ L'auteur de l'article évoque à peine l'attitude de l'amiral Gensoul : par exemple, sa réaction à la réception de l'ultimatum. [1]
Pour mémoire, à 8 h.45 - moins d'une demi-heure après réception de l'ultimatum britannique - Gensoul transmet à l'Amirauté française le télégramme suivant :

**** Forces britanniques comprenant 3 cuirassés, 1 porte-avions, croiseurs et torpilleurs devant Oran. Ultimatum envoyé : coulez vos bâtiments délai six heures ou nous vous y contraindrons par la force. – Réponse : Bâtiments français répondront à la force par la force.**** [2]

Pas un mot sur les autres options ! Cette communication indique, me semble-t-il, une volonté d'en découdre et ne laisse aucune place à la négociation.

+ Darlan est le grand absent de la journée. Injoignable, dit-on ? Au courant de rien ? C'est l'amiral Le Luc qui prend les initiatives sur base des informations tronquées de Gensoul. Etonnant tout de même lorsque l'on sait que Darlan rejoint Vichy vers 15 h. Dans les salons de Pétain où se tient le conseil des ministres, Darlan effondré annonce que la flotte de Mers el-Kébir est détruite. Il est 15 h. alors que Somerville donne ordre d'ouvrir le feu à 17h 56. Prémonition de Darlan ou calcul ?

Enfin la petite phrase qui fait sursauter :
En novembre 1942, le sabordage de la flotte de Toulon "illustre la volonté des marins français de ne pas laisser tomber leurs bâtiments en mains adverses, quitte à les saborder". Et Mers el-Kébir ? Pourquoi ne pas avoir sabordé les bâtiments pour qu'ils ne tombent pas en mains alliées.... et éviter ainsi le sacrifice inutile de 1.300 marins ?

A décharge de l'auteur, soulignons toutefois que 20 pages illustrées n'autorisent pas de longues analyses.

Bien cordialement,
Francis.

[1] texte intégral de l'ultimatum :
[2] Télégramme 2607 - 8 h 45 - Amiral Dunkerque à l'Amirauté française.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.05 s  3 requêtes