le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Résistance armée en Tunisie de Laurent Laloup le vendredi 03 février 2006 à 15h23
Bonjour,
La Résistance en Afrique du Nord, ne se limitat pas à la préparation du débarquement allié.
Il y eut également des actions "violentes", des actes de sabotage. Ainsi le Compagnon de la Liberation François Vallée et ses amis, entreprirent la destruction de navires servant l'axe.
Extrait du site de l'Ordre de la Liberation 
deux reprises, de nuit, ils établissent la liaison entre la côte tunisienne et un sous-marin au large. A la gare de Tunis, ils sabotent des locomotives de convois français livrés aux Italiens et destinés à la Tripolitaine. Dans la nuit du 7 au 8 juin 1941, François Vallée part à la nage dans le port de Tunis, muni de bombes à retardement fournies par les Anglais, qu'il arrive à fixer par des aimants sur la coque de deux cargos. Il s'attaque ainsi à l'Achille et au Sirios. Vingt heures plus tard, le Sirios sombre entre Tunis et Naples, avec 4 à 5 000 tonnes de minerai. Quant à L'Achille, la première bombe n'ayant pas fonctionné, François Vallée y pose une nouvelle charge le lendemain ; le cargo coule dans le port de la Goulette avec sa charge de 3 500 tonnes de minerai, obstruant le canal qui mène à Tunis.
Quelques jours après, le 23 juin, et malgré la surveillance redoublée de la police, il renouvelle la manoeuvre contre le pétrolier français, la Beauce, vendu aux italiens et devenu la Proserpina. Mais, il est repéré au moment de poser la bombe sur la coque et capturé. Emprisonné, il est rapidement identifié. Il refuse de dire quoi que ce soit sur son organisation et sur ses membres et est condamné à deux ans de détention et à la confiscation de tous ses biens comme son camarade Henri Gaillot arrêté peu de temps après lui.
Ils sont internés au camp de Teboursouk dans le sud tunisien dans des conditions de détention très pénibles. Au moment du débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, alors que les Allemands envahissent la Tunisie, le commandant du camp accepte de transférer Vallée en Algérie. Rapidement libéré, il entre en contact à Alger avec des résistants gaullistes et décide alors de partir pour Londres où il parvient, via Gibraltar, en février 1943 en compagnie de Gaillot.
cordialement
Laurent *** / *** |