le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Pierre Pellissier, les paras et la bataille d'Alger de René CLAUDE le mardi 17 janvier 2006 à 10h08Quoique plutôt "pro-paras", j'ai lu avec intérêt l'essai que Pierre Pellissier a consacré à la Bataille d'Alger. On est ici loin des outrances d'un Pierre Sergent, par exemple, dont l'antigaullisme militant forcené a fait écrire des contre-vérités.
Pas encore déposé sur LdG, voici la présentation de l'éditeur (Perrin, coll. Tempus) :
C’est à son corps défendant que, début 1957, la 10e division de parachutistes du général Massu se vit confier une mission contraire à sa vocation : s’installer dans Alger et mettre fin par tous les moyens au terrorisme urbain. Depuis quelques semaines, celui-ci était devenu systématique, tuant aveuglément des dizaines d’innocents et donnant à l’action du FLN un retentissement national et international plus fort que n’importe quelle opération. Tenus de se substituer à la police, les régiments de paras allaient tout au long de l’année 1957 livrer contre les poseurs de bombes ce qu’on allait appeler « la bataille d’Alger ». Les paras démantelèrent en quelques mois tous les réseaux, éradiquant totalement le terrorisme. Puis ils s’en allèrent avec soulagement retrouver le djebel. Pour obtenir un tel résultat, ils avaient dû aussi se salir les mains. D’où la campagne contre la torture qui allait escorter leur victoire, campagne nourrie par le FLN et par les relais directs ou indirects qu’ils comptaient dans la presse. C’est tout cela que raconte Pierre Pellissier. Il s’est livré à une enquête approfondie sur l’action des paras de Massu, Bigeard, Jeanpierre, Château-Jobert, et sur les moyens utilisés. Il a veillé à replacer cette bataille faite de perquisitions, d’arrestations et d’interrogatoires dans son environnement complet. S’appuyant sur de multiples témoignages et documents inédits, Pierre Pellissier donne là un récit complet de cette « bataille d’Alger », au souvenir de laquelle l’actuel retour au terrorisme urbain rend encore plus sensible.
Bien cordialement,
RC *** / *** |