le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FN - Front National - Résistance (France) |
- | Créé en mai 1941 par le Parti Communiste Français "pour la libération, la renaissance et l'indépendance de la France". Implanté dans les deux zones, le FN avait l'ambition de recueillir des adhésions dans tous les milieux et dans toutes les familles politiques. Fin 1941, le FN est en mesure de constituer un comité directeur où siège, par exemple, Georges Bidault de "Combat". Plusieurs branches sont rattachées au FN, plus particulièrement sa branche armée, les Francs-Tireurs et partisans (FTP).
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- | De nos jours, un parti politique d'extrême-droite dont le leader fut propulsé au second tour des élections présidentielles (mai 2002) à la grande stupeur de tous les démocrates plus adeptes de la pêche à la ligne que de l'avenir de leur nation.
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Dans ce texte : Digression (one more time !) de René CLAUDE le lundi 16 janvier 2006 à 15h53
Bonjour,
Les internautes "de gauche"(*) s'intéressant à la politique - au sens large et... noble ! - qui eurent 20 ans (+ ou -) à la fin des années 1970, s'ils se reconnurent à un moment ou un autre dans la grande tendance progressiste, celle qui englobait alors les militants socialistes jusqu'au anarcho-syndicalistes en passant par toutes les divisions du gauchisme, ont encore de la peine à faire le deuil de leurs illusions napalmées par les connaissances historiques récentes sur la réalité des régimes communistes : URSS, bloc de l'Est, Chine, Viet-Nam, Albanie, Cambodge, régimes africains marxistes-léninistes, etc., et les dérives sanglantes mais heureusement minoritaires de l'ultra-gauche européenne (**) : Brigades rouges, Rote Armee Fraktion, autonomes armés, etc. Voilà, je crois, la raison de la sympathie réelle autour du "jeune et gentil facteur", ce leader poli aux thèses bien liftées de l'extrême gauche actuelle en France. Là s'exprime une nostalgie, elle est liée au constat révoltant des injustices de cette société à 3-4 vitesses où les inégalités sont de plus en plus marquées malgré les discours lénifiants du centre mou. Alors, si l'utopie communiste était naïvement ressentie par les militants et les compagnons de route comme un rêve généreux, il est impossible de dire la même chose du fascisme et du nazisme dont les "thèses" - en fait un fourre-tout idéologique nauséabond - expriment le refus, le rejet, l'isolement et enfin la destruction de l'autre, de celui qui s'oppose, de ceux qui sont montrés comme différents à partir d'à priori, de clichés et de grossiertés à prétention scientifique comme le racisme et l'eugénisme nazis. Ce n'est tout de même pas la même chose. En revanche, là où on peut trouver une similitude entre les deux choix extrêmistes, c'est dans l'adhésion contemporaine à un parti radicalisé qui exprime, comme le dit Claire, le ras-le-bol d'une partie croissante des électeurs pour l'inconsistance et l'absence de projets sérieux des hommes et femmes politiques représentants des partis traditionnels. Là, je crois la démarche des votants d'extrême gauche assez semblable à celle des votants qui basculent vers le FN, l'UDC suisse ou le parti de Haider en Autriche.
Bien cordialement,
RC
(*) J'ai repris cette appellation faute de mieux...
(**) Remarquablement décrites par Heinrich Böll dans son livre L'honneur perdu de Katarina Blum qui abordait les années de plomb en Allemagne de l'Ouest quand le seul fait d'être fiché comme sympathisant de gauche pouvait faire débarquer chez vous les "martiens" anti-terroristes de la police et menacer votre emploi. C'est aussi une réalité historique et l'Allemagne connut durant les années Baader une chasse aux sorcières. *** / *** |