le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
- | Route coloniale n°4 qui longe la frontière chinoise et qui fut le témoin de combats meurtriers.
|
- | Corps de troupes marocaines composé généralement de 3 à 4 goums soit l'équivalent d'un bataillon d'infanterie c'est-à-dire un effectif de 500 à 800 hommes.
(voir également "goum")
|
Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
|
BEP - Bataillon Etranger de Parachutistes - France |
SHAT - Service historique de l'armée de terre - France |
- | Abréviation bien souvent utilisée par les historiens, en note de bas de page, en mention de leur source.
|
Dans ce texte : Le commandant de l'opération de Serge Desbois le dimanche 15 janvier 2006 à 19h11À Monsieur Ralph de Butler et aux amis co-internautes intéressés par cette histoire.
Le colonel commandant de la zone frontière Nord-Est et du 3 ème Étranger était le chef de l'opération de l'évacuation de Cao bang. Bien-entendu il appliquait les directives du général Carpentier mais celles-ci étaient d'ordre général et laissaient une grande latitude ( une certaine élasticité, terme employé par Carpentier lui-même dans un de ses messages) au colonel de Langson quant à la fixation de la date du départ et aux modalités du retrait.
La RC 4 avait été choisie par le général Marchand adjoint du général Alessandri à Hanoï (car le retrait pouvait s'effectuer aussi par la RC 3 ou bien par voie aérienne) ce qui témoigne du degré d'initiative laissée à ses subordonnés par Carpentier.
Comment imaginer que l'État-Major du géné-chef à Saigon, aurait pu monter l'opération avec une précision militaire à 1500 km du lieu d'action ou à défaut ait pu, de si loin, surveiller le déroulement de l’opération avec attention comme l’a fait De Lattre 2 mois après. Lui s‘était installé à Hanoï au moment de Vinh Yen.
Mais c'est une histoire assez complexe et en toute modestie je ne peux que vous recommander la lecture de mon livre.
Après la catastrophe, il a été demandé à chaque responsable un rapport. Ils peuvent être consultés au S.H.A.T. Ils se résument ainsi pour les 3 échelons, Langson, Hanoï, Saigon par « c’est la faute des chefs de groupement, surtout de Charton ». Ceux-ci étaient prisonniers…pour 4 ans.
Par contre les rapports des officiers survivants des 2 colonnes qui ont pu regagner Hanoï, n’épargnent pas le commandement (Rapport Delcros commandant le 11ème tabor, Rapport du capitaine Jean-Pierre adjoint du BEP en particulier)
Bien-entendu aussi, le colonel Constans avait obtenu un ordre écrit de Carpentier pour quitter Langson mais voyez ce que j'écris ici :
Je le répète, ce que j’ai entendu des survivants à l’encontre de Constans ( beaucoup sont actuellement décédés), c’est moins le reproche d’avoir quitté Langson avec la bénédiction de Carpentier que les modalités désastreuses de cette évacuation.
Et comme l’a fait remarquer l’un des intervenants ici-même (le lieutenant louis Stien était chef du 2ème bureau du BEP et commandant sa section de supplétifs. 4 ans de détention chez les Viets, 2 tentatives d’évasion avec les conséquences que cela comporte) il aurait été souhaitable que ce livre paraisse, il y a 30 ans quand il y avait encore des survivants nombreux pour en argumenter l'auteur.
Cordialement. *** / *** |