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Le fuyard de Lang Son - Louis Constans
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Dien Bien Phu - DBP - Indochine

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

Sur la retraite de Langson de Serge Desbois le samedi 14 janvier 2006 à 09h55

En réalité le colonel Constans n’a pas abandonné Langson sans se faire couvrir d’un ordre écrit du Général en chef à Saïgon. C’est ce que le fils, dans son livre, croit être son point fort pour disculper son père. Mais Carpentier à 1500 km au sud à Saïgon n’avait comme contact direct, si loin du champ d’action, que ce que lui racontait Constans depuis Langson.

Entre les deux, commandant au Tonkin, le général Alessandri, au milieu de la voie hiérarchique, qui n’avait aucun terrain d’entente avec le géné-chef et qui était opposé à l’évacuation de Cao Bang et par conséquent de Langson, ne se contentait que de transmettre les messages.

Il y avait en réalité 2 clans : les Africains, Carpentier et Constans plus ou moins chaperonnés par le général Juin et les légionnaires, vieux indochinois, Alessandri et Charton. La France éternelle. Avez-vous déjà connu un chef s’entendant parfaitement avec son adjoint. C’est rarissime.

Quant on compulse la littérature sur ce sujet, c’est moins le départ de Langson imputé à tort ou à raison à Constans que la façon dont il s’est passé et qui est reproché au commandant de la zone frontière.

Carpentier s’était imaginé qu’il était possible de quitter Cao Bang et Langson « sans bruit et sans fumée » pour ne pas alerter les Viets.

C’était d’une grande stupidité. Carpentier à Saïgon dans ce sanctuaire indochinois était loin des réalités *. Charton soi-disant seul dans le secret du départ de Cao Bang raconte qu’il n’avait pas distribué la solde aux légionnaires le 30 septembre (3 jours avant le jour J) pour qu’ils ne soient pas amenés à faire des excès préjudiciables à leur bonne forme dont ils auraient besoin bientôt pour rejoindre That Khé à 65km.

Peine perdue. Les commerçants chinois qui naviguaient de part et d’autre de la frontière comme des poissons dans l’eau et qui étaient de bons agents de renseignements (mais pour tout le monde, Viets et Français), se sont mis à liquider par tombereaux le Champagne et le Cognac à des prix dérisoires.
Eux savaient que nous partions donc les Viets aussi.

C’est pourquoi fort justement, Charton a fait sauter ses 150 tonnes de munitions en quittant Cao Bang sans crainte d’alerter les Viets déjà branchés depuis plusieurs jours.

À Langson rien de tel. Munitions lourdes (obus de 105), des milliers de litres d’essence et les réserves alimentaires de l’intendance, y ont été abandonnées.

Le colonel DanG Van Viet qui commandait le régiment 174, l’unité territoriale viet locale ( jusqu’en 1950) m’a dit qu’il y avait trouvé suffisamment d’obus de 105 à Langson pour pourvoir aux canons de 105 à la bataille de Dien Bien Phu.


* De Lattre 2 mois après, a tout de suite compris qu’il n’était pas possible de commander au Tonkin en restant à 1500 km du champ de bataille. Il s’est donc installé à Hanoï. Et mieux, pendant la bataille de Vinh Yen, il s’est rendu sur place en Morane (voir archives des Actualités Françaises).

*** / ***

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