Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies


 
 
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Histoire de Guerre - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Cunningham (Amiral) - Grande-Bretagne
-

(1883-1963) Andrew Browne Cunningham, entré très jeune dans la marine (en 1898), y gravit tous les échelons. En 1939, il se retrouve à la tête des forces navales britanniques dans le bassin méditerranéen. De sentiments francophiles et désapprouvant les procédés de l'Amirauté britannique, il parvient à éviter de justesse, à Alexandrie, le répétition du drame sanglant qui se joua à Mers el-Kébir. En 1942, il commande les forces navales assurant le débarquement allié en Afrique du Nord. Après avoir obtenu la capitulation de la flotte italienne en 1943, l'amiral retourne à Londres où il occupera le poste de Premier lord de l'Amirauté (ministre de la Marine), fonction qu'il exercera jusqu'en 1946.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Première réponse tirée du texte de l'article de 13emeDBLE le mardi 10 janvier 2006 à 22h01

Bonsoir Patrick,

Je conçois parfaitement le caractère "atypique" de ma démarche critique, et son imprudence (vu que je vais publier un premier article bientôt, il faut que je me prépare à un "retour de bâton" ;-)))))).

Vous affirmez ne pas avoir traité les italiens d'incapables, permettez-moi sans jouer sur les mots de relever dans votre texte :
- "une erreur d'appréciation quant à la fiabilité de l'Italie fasciste" (page 26) ;
- "étant tributaire des insuffisances et de l'attitude incontrôlable d'une autre puissance alliée (l'italie)" ;
- "la Régia aeronautica resta presque toujours en retrait par rapport à la Luftwaffe" (p; 26) ;
- "le comportement des italiens qui, en changeant continuellement d'attitude, rendirent difficile toute planification de la machine de guerre allemande" (p. 28) ;
- "devant l'inconsistance italienne et l'accumulation des difficultés ogistiques, fin novembre 1940..." (p. 30) ;
- "devant l'incapacité de la marine de guerre italienne à assurer la protection des lignes de ravitaillement..." (p. 40).

Certe le mot "incapable" n'a pas été prononcé, mais il s'agit d'opinions dures pour les italiens, communément admises par les allemands (très hâtifs à reporter leurs carences sur d'autres), mais qui paraissent devoir être reprises avec des réserves par un historien, non ?

D'autant que c'est faux (la réponse est d'ailleurs dans le HdG précédent n° 64, page 55). Les chiffres et l'étude des convois vers l'Afrique du nord montrent que le ravitaillement fut assuré (à l'exception de deux mois de novembre et décembre 1941, et de 1943), et que rien ne peut être reproché à ce titre à la regia Marina, eu égard à ses moyens (qui n'étaient pas supérieurs à ceux de Cunningham, même sur le papier, faute de porte-avions notamment).

Vous invoquez pour accuser la marine italienne d'incapacité, l'absence de contrôle sur la méditerranée centrale. Or, cette absence n'a pas empêché le ravitaillement de l'Afrique du nord... et il a moins tenu à une quelconque incapacité des marins italiens qu'à un problème.... aérien (justement).

Il s'agit là encore de reproches faits aux italiens par les allemands (et repris par les britanniques) sans fondement. Sous la pression, la marine italienne engagea sa flotte de bataille dans une opération hasardeuse (faute de soutien aérien, pourtant promis par les allemands et de réserves de carburant) qui lui coûta à Matapan une division de croiseurs lourds au complet...

Il s'agit de la démonstration de l'inanité des reproches et des préconisations allemandes, pourtant réitérées.

Je pourrai poursuivre mais le fait est qu'à la relecture, il me semble dommage (sans pour autant s'écarter du sujet qui est la Luftwaffe en Afrique) de ne pas avoir à tout le moins relativisé les appréciations allemandes sur les italiens.

Au lieu de cela, vous avez fait le choix (que je respecte) de les reprendre à votre compte (sans italiques ni citations). C'est dommage, et cela rend d'autant plus difficile la tâche de quelques passionnés qui doivent à chaque fois reprendre à zéro des explications sans fois données et jamais réellement prises en compte (qui a pris la peine de se pencher sur les travaux d'historiens italiens sur cette période et cette question du ravitaillement, qui sont disponibles même à un non italophone, du moins pour les tableaux récapitulatifs et les statistiques... ?).

Cela n'enlève bien évidemment rien à la qualité de la fin de votre travail et à certains de vos encarts originaux et indispensables.

Je poursuivrai avec un récapitulatif de la vision italienne de l'arrivée des allemands en Sicile et en Afrique (chronologie).

Cordialement,

CM

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes