le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : Quel dommage.... de 13emeDBLE le vendredi 06 janvier 2006 à 22h32Je me suis précipité pour l'acheter.
J'ai beaucoup aimé certains articles (les étapes du Génocide).
Pour ce qui est de l'article sur la Luftwaffe en Afrique du nord : une bonne idée (enfin une vraie synthèse qui change de la relation des actions quotidiennes sans mise en perspective), on sent le métier de l'auteur, et les encarts sont très originaux mais.... pourquoi avoir ressorti les vieilleries de la propagande anglo-allemande sur les italiens (incapables, incohérents...).
Bref, de nombreuses erreurs de faits et de dates en ce qui concerne le processus qui amena la Luftwaffe à se retrouver engagée en Méditerranée. Comment peut-on aujourd'hui espérer rédiger un travail historiquement sérieux en prenant aussi peu de recul par rapport à la version d'un seul des belligérants (dont on connaît le peu d'objectivité) ? Je trouve vraiment dommage que l'on n'ai pas pris la peine de s'intéresser aux études italiennes sur la question (il existe ainsi un ouvrage de référence de plus de 500 pages, sur l'intervention de la Luftwaffe en Méditerranée qui comporte une foule d'infos, et qui permet fréquemment de prendre un recul important par rapport à la vision berlinoise des évènements).
Si l'auteur analyse finement et intelligemment les contradictions des ordres et de l'organisation allemande en Afrique du nord, pourquoi continuer à affirmer que le ravitaillement et la coopération italienne furent déplorables (et les G50 escortant les sorties quotidiennes de Ju87 sur Tobrouk ?), que la marine italienne était incapable d'assurer la protection des lignes de ravitaillement (le problème était aérien et non naval)...
Bref, cela est vraiment dommage que de telles erreurs gâchent la lecture de cet article, car le sujet, et surtout la manière de l'aborder, étaient très prometteurs (j'aime beaucoup ce genre de synthèses qui apportent réellement quelque chose au lecteur).
Cela n'enlève rien au fait que j'apprécie la revue...
Bonne soirée,
CM *** / *** |