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Himmler's Secret War - Martin Allen
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie
-

Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)

Dans ce texte :

Exécution sommaire ou procès public ? de René CLAUDE le mardi 03 janvier 2006 à 20h49

A propos du traitement à appliquer aux dignitaires nazis, on relève une évolution des points de vue entre 1942 et l'été 1945.
Dans son introduction aux « Entretiens de Nuremberg » rassemblés par Leon Goldensohn (Flammarion, 2005), Robert Gellately rapporte quelques éléments pour mieux comprendre les paramètres de cette évolution parmi les grands chefs alliés. (Roosevelt, Churchill, Staline et leurs principaux ministres et conseillers.)
C’est Molotov qui le premier aurait émis la possibilité de juger les criminels de guerre. (1942) Mais l'unanimité ne régnait pas entre les décideurs alliés et à la conférence de Québec (11-24 août 1944), Roosevelt, Morgenthau et Churchill étaient alors partisans d'une exécution sommaire appliquée aux chefs nazis. Staline partageait ce point de vue.
Le secrétaire à la guerre Henry L. Stimson était lui un partisan convaincu d'un procès par un tribunal international dans le cadre d'une procédure spécifique à créer. Mais en octobre 44, Churchill apprend que Staline a changé d'avis. (Dans les régions libérées de l'URSS, les soviétiques organisèrent en effet les premiers procès de collaborateurs nazis.)
Chez les Américains, le projet de Stimson faisait son chemin. C'est le colonel Murray C. Bernays - avocat dans le civil - qui fut chargé de plancher sur la possibilité d'un procès au cours duquel on pourrait aussi juger les organisations nazies. (SD, Parti, etc.) Cette solution judiciaire fut soutenue par Cordell Hull, Stimson et le secrétaire à la Marine James Forrestal. Ils rédigèrent un mémorandum adressé à Roosevelt. Mais le président diminué n'en parla pas durant la conférence de Yalta. (du 7 au 12 fé. 1945) Il semblait camper sur sa position des exécutions sommaires; Churchill aussi.
Est-ce Staline qui fit changer d'avis les Américains ? Le groupe Stimson parvint-il à les convaincre de la nécessité d'un grand procès ? Un peu les deux sans doute. Le fait est que Harry Truman, le nouveau président nommé après la mort soudaine de Roosevelt, donna raison à Stimson et aux Soviétiques. Les Américains parvinrent à rallier les Britanniques au cours de plusieurs réunions au printemps 45. Les Alliés occidentaux et l'URSS, rejoints par la France approuvaient finalement les poursuites judiciaires et le grand procès le 3 mai 1945 à San Francisco.
Voilà pour les étapes menant à Nuremberg.
Dans son introduction R. Gellately ne mentionne pas le cas spécifique du Reichsführer Himmler, mais il rappelle plusieurs fois que Churchill fut le dernier chef allié à accepter l'idée d'un procès. Ce qui ne signifie pas qu'il ait donné l'ordre de l'exécuter.

Cordialement,

RC

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