le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
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WW2 - World War Two - Divers |
- | Seconde Guerre Mondiale pour les Anglo-saxons et les anglophiles.
Pour simplifier la vie du lecteur, certains auteurs écriront WWII.
Utile à retenir cependant pour une recherche efficace sur le Web.
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Dans ce texte : Priorité et lucidité de René CLAUDE le jeudi 29 décembre 2005 à 14h41Bonjour,
Churchill était lucide quant à la réalité du régime soviétique dès les années 20, mais pour le grand combat antinazi, il fit le poing dans sa poche et, une fois revenu au pouvoir durant l'une des périodes les plus dangereuses de l'histoire britannique montra l'exemple en acceptant de s'allier provisoirement avec ce "diable" totalitaire pour combattre un "démon" plus dangerereux encore dans l'immédiat, l'Allemagne nazie et son Führer. Et il fit plus encore, puisqu'il prit part à la délicate campagne d'intox des services secrets pour pousser Hitler dans ses préparatifs d'invasion de l'URSS, comme l'a démontré David Allen dans son enquête passionnante sur l'affaire Hess.
Maintenant, savoir si Staline avait des plans d'agression de l'Europe de l'Est pour 1942,1943,..., à vrai dire, ce n'est pas la question qui relève plus du "what if" que de l'étude de la WW2. Je laisse le soin aux comparatistes d'aiguiser leurs lames sur ce point !
Si Churchill et Roosevelt (ce dernier beaucoup moins lucide, hélas, sur le stalinisme que ses cousins anglais) s'allièrent officiellement à l'URSS en montrant l'exemple, il est en effet difficile de reprocher aux membres de l'escadrille Normandie-Niemen d'avoir combattu aux côtés des pilotes de l'armée rouge ! Ou alors, il faut être de mauvaise foi pour discuter les intentions de ces aviateurs. Leur but était de prendre part au combat contre le nazisme, ils l'ont fait dans le ciel russe comme ils l'auraient fait en Asie, en AFN ou au-dessus des îles britanniques. Ils s'engagèrent là où on voulut bien d'eux.
On sait aussi que la défaite nazie dans Stalingrad réjouit les Russes "blancs" partout dans le monde et réveilla le vieux patriotisme qui avait survécu aux dogmes staliniens, à la réécriture de l'histoire, à la terreur et à l'éloignement, même si certains exilés étaient des agents doubles*. Il fallait stopper puis battre Hitler. Pour cela, toutes les alliances étaient utiles, ce qui n'empêchait pas de rester lucide.
De nombreuses familles en Europe occupée et chez les neutres avaient installé une carte pour suivre et marquer les reculs allemands à partir de Stalingrad. Toutes n'étaient pas constituées d'encartés communistes ou de sympathisants, loin de là.
(En Chine aussi, les communistes et les nationalistes s'allièrent provisoirement contre l'impérialisme japonais.)
Bien cordialement,
RC
*Les sentiments patriotiques des exilés "blancs", aristos, socio-démocrates, trotskystes, libertaires,... sont rappelés par Antony Beevor dans son livre consacré au Mystère Olga Tchekhova, actrice et nièce d'Anton Tchekhov qui eut son heure de gloire dans le cinéma allemand nazifié.
(Bientôt dans LdG) *** / *** |