le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : racaille... de d.zambon le samedi 17 décembre 2005 à 10h17Bonjour François,
Ce mot de "racaille" ne m'a personnellement pas choqué puisqu'il a été prononcé dans un échange avec une habitante de ces cités. Coupé du contexte, il était une véritable insulte. Ce débat me paraît assez stérile puisque bon nombre de "jeunes" (cette terminologie est sotte et déterministe, vous en conviendrez)se nomment eux-mêmes de la sorte (plus précisément "caillera"). Couvant depuis longtemps, cette jacquerie n'a pas eu besoin de Sarkozy pour éclater. Le malaise est réel et il faut, enfin!, agir, mais tout n'est pas excusable. Et je tiens à dire que je ne fais pas de "prosélytisme sarkozien", moi qui ne me reconnais totalement dans aucun parti...
Quand au "terrorisme intellectuel de gauche et d'extrême gauche" que j'évoque, il m'évoque mes six années de faculté où j'ai passé de nombreuses heures, à mon corps défendant, à écouter certains de mes profs (tous très bons par ailleurs, avec quelques pointures comme Frémeaux ou Schor)nous expliquer pourquoi il fallait être communiste (c'est du vécu!). Et en amphi s'il vous plaît. Je respecte les idéaux de chacun (c'est bien d'en avoir et ça n'empeche pas le dialogue.. enfin, normalement)mais si les politiques ne doivent pas s'occuper de "faire" l'Histoire, l'inverse me paraît tout aussi évident. Le problème est que, avec ces messieurs, ne pas être du "même bord" est suspect. Et si j'ai volontairement stigmatisé les origines de ce terrorisme intellectuel, c'est que j'ai pu remarquer qu'il provenait souvent de la gauche (une discussion avec des collègues mercredi soir me l'a encore confirmé, ce qui est une totale contradiction avec les vertus de dialogue et de liberté de conscience qu'elle prône, avec raison.
Mais bon, refermons cet aparté politique et revenons à des sujets "historiens". Comme vous le disiez pour mon sujet de prédilection, j'ai été agaçé. Blessé, profondément, qu'un des membres du jury me traite de révisionniste, car ce terme était lié, pour moi jeune étudiant à l'époque, à Faurisson. Etre mis dans le même sac, avouez qu'il y avait de quoi tomber en syncope!Mais, avec le recul, finalement, l'historien effectue toujours des "révisions"! Encore un terme usurpé, devenu tabou, alors que son sens est "sain", à la base. Pourquoi lui donner un tel halo négatif, aussi noir que l'Ordre?
Au plaisir de vous relire François.
Amicalement
DZ *** / *** |