le Glossaire de Francis a trouvé : Front National - FN - Résistance (France) |
- | Créé en mai 1941 par le Parti Communiste Français "pour la libération, la renaissance et l'indépendance de la France". Implanté dans les deux zones, le FN avait l'ambition de recueillir des adhésions dans tous les milieux et dans toutes les familles politiques. Fin 1941, le FN est en mesure de constituer un comité directeur où siège, par exemple, Georges Bidault de "Combat". Plusieurs branches sont rattachées au FN, plus particulièrement sa branche armée, les Francs-Tireurs et partisans (FTP).
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- | De nos jours, un parti politique d'extrême-droite dont le leader fut propulsé au second tour des élections présidentielles (mai 2002) à la grande stupeur de tous les démocrates plus adeptes de la pêche à la ligne que de l'avenir de leur nation.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PCF - Parti Communiste Français |
Dans ce texte : Débat impossible - débat nécessaire ou les impasses de la démocratie ? de Francis Deleu le jeudi 15 décembre 2005 à 20h57
Bonsoir à tou(tes),
Tout en partageant votre allergie à toute forme de censure, je suis tout de même abasourdi par la tournure démagogique que prend le débat dans le landerneau politique largement relayé par les médias.
Quelques réflexions en forme de points d'interrogation:
- Selon le clivage habituel, la gauche s'empare de cette loi pour gesticuler comme la droite gesticula lors de la promulgation de la loi Gayssot.
- Consternant : l'extrême-gauche applaudit. Dans "Libération" :
*** Pour Bruno Gollnisch, c'est pain bénit. La pétition signée par une vingtaine d'historiens publiée mardi dans Libération pour réclamer l'abrogation des lois restreignant la «liberté des historiens», y compris la loi Gayssot du 13 juillet 1990, tombe à pic. Ce texte, voté à l'instigation de l'élu PCF Jean-Claude Gayssot, complète la législation contre les «actes racistes, antisémites ou xénophobes» et réprime le négationnisme et la contestation de «crime contre l'humanité». Or, mardi, justement, les parlementaires européens refusaient de défendre l'immunité de Gollnisch poursuivi après ses propos tenus sur les chambres à gaz en octobre 2004. Le numéro 2 du FN a donc sauté sur l'occasion pour se féliciter de voir des historiens «reconnus qui ne sont pas de [son] bord réclamer l'abrogation des textes au nom desquels on [le] poursuit». (...) Dans la foulée, le vieux chef de l'extrême droite réclame à son tour l'abrogation de la «loi liberticide» Gayssot qui a servi à le poursuivre et à le faire condamner pour des propos antisémites ou négationnistes.
- Le manifeste, aussi louable soit-il, déclare que "dans un Etat libre, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l'Etat, même animé des meilleures intentions, n'est pas la politique de l'histoire».
N'étant qu'un piètre amateur d'histoire contemporaine, j'aimerais bien découvrir la vérité historique. La démarche scientifique - confrontations d'archives, recoupements, etc... - pour établir les faits et les analyser passe par le filtre des opinions politiques et des convictions philosophiques de l'historien. Oserais-je une image ? L'historien rassemble le monceau de pierres représenté par les archives et documents. L'historien va assembler les pierres pour (re)construire qui une cathédrale gothique, qui une tour HLM, qui un immeuble futuriste....
- Pourquoi les signataires du manifeste ne se sont-ils pas tenus à disqualifier la seule loi du 23 février 2005 (enseignement du rôle positif de la colonisation). Que viennent faire dans ce manifeste la loi du 29 janvier 2001 qui reconnaît le génocide arménien ou celle qui qualifie la traite et l'esclavage des Noirs comme crime contre l'humanité. Quel est le rapport ?
- Redoutons qu'au "corporatisme" des uns ne réponde le "corporatisme" des autres. Faut-il encore définir le rôle précis du Parlement qui, rappelons-le, représente la Nation souveraine ?
- En réponse au Front National, Gayssot, auteur de la loi qui porte son nom, réplique : *** Cette loi fait de la négation des crimes contre l'humanité un délit. Elle n'écrit pas l'histoire, elle n'instaure pas une vérité scientifique, elle précise simplement une évidence et condamne l'antisémitisme militant. Comme on dit que la Terre tourne, on peut affirmer : la Shoah a existé. Le nier, c'est enfreindre la loi. Tout cela n'empêche pas les historiens de préciser les conditions de l'Holocauste".***
Bien cordialement,
Francis, dubitatif. *** / *** |