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On a livré la Ligne Maginot - Roger Bruge
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

Elements de reponse de Etienne Lorenceau le dimanche 27 novembre 2005 à 20h37

Le tres francophile William L. Shirer dans « The collapse of the Third Republic » (la chute de la troisieme Republique) rapporte p 183-187 (desole mais ma bibliotheque est principalement en langue anglaise):
Citation traduite (aussi fidelement que possible)
Pour renforcer les defenses du pays, de nouvelles fortifications seraient necessaires – pas seulement pour compenser la faiblesse numerique de l’armee mais pour compenser la perte du bouclier constitue par la Rhenanie apres le depart en 1930 des dernieres troupes francaises. Le Haut Commandement Français soutenu par le parlement, le gouvernement et l’opinon publique etaient convaincus que si les Allemands attaquaient a nouveau, les regions industrielles et minieres le long des frontieres nord et nord-est devaient etre conserve a n’importe quel cout. C’etait la perte de ces regions dans les premieres semaines de 1914 qui avait presque ejecte la France de la guerre en la privant de la plus grande part de ses ressources en fer, acier et charbon et une grande part de son industrie lourde.
De puissantes fortifications non seulement bloqueraient les Allemands a la frontiere mais offriraient a la France la couverture necessaire pour pouvoir mobiliser ses reserves et les deployer derriere la frontiere…

… Ce sont ces considerations qui entrainerent la construction au pas de charge de la Ligne Maginot. Etudiee, debattue et planifiee pour pres d’une decade par le Conseil de Guerre sous le Marechal Petain et par un « Comite Pour La Defense des Frontieres » militaire special sous le commandemant du General Guillaumat, les derniers details de la nouvelle ligne fortifiee furent enfin approuve en 1929 par Paul Painleve, le ministre de la Guerre et la premiere tranche de credits d’un demi milliard de dollars [de l’epoque] pour sa construction fut votee par le parlement la meme annee…

…Le probleme avec la ligne Maginot est qu’elle se trouvait a la mauvaise place. La route classique d’invasion sur la France que les Allemands avaient utilisee depuis les epoques tribales originales – depuis pres de deux millenaires- passaient par la Belgique… C’etait la route que les Allemands avaient emprunte en 1914…

Le probleme de comment defendre la frontiere nord face a la Belgique derriere laquelle se trouvaient immediatement la plupart des mines de charbon et un grand complexe industriel, si les Allemands revenaient un jour par ce chemin titillait les cerveaux du Haut Commandement et du gouvernement pendant toute la periode d’entre deux guerres. Le probleme n’etaitpas facile a resoudre. Etendre la Ligne Maginot a l’Ouest le long de la frontiere Belge, du Luxembourg a la mer, couterait plus que le gouvernement ne pouvait se le permettre. De plus, si l’on trouvait un moyen de le faire, cela offenserait les Belges qui se sentiraient abandonnes aux griffes des Allemands dont ils ne pourraient empecher les massives armees, comme 1914 l’avait montre, d’envahir leur pays. La Belgique etait trop petite en ressources et en population pour faire face.


Tout au long de la fin des annees 20 et le debut des annees 30, le Conseil de Guerre Francais debattit les alternatives. Il y en avait deux. Soit fortifier quelques points strategiques le long de la frontiere nord entrel l’extremite ouest de la Ligne Maginot et la mer afin de verouiller les passages principaux du nord de la France, ou reussir a precipiter l’armee francaise en Belgique pour aider l’armee belge a affronter l’ennemi le plus en amont possible. En 1932 Weygand et Gamelin demanderent la premiere solution et obtinrent effectivement des credits preliminaires du parlement pour commencer les travaux. Petain, de facon etonnante compte tenu de ses enseignements precedents, insistait pour la seconde solution : la seule facon de defendre la frontiere nord, arguait il, etait d’avancer en Belgique et comme cela avait ete fait precedement en 1914.
Mais supposons que les Belges decline la possibilite de demander l’aide de la France et lui refuse le droit de penetrer sur son territoire ? Le Premier Ministre Poincare souleva la question a une reunion du Conseil de Guerre en 1927. En 1914 rappela-t-il a Foch et Petain les Belges avaient refuse pendant plusieurs jours aux armees francaises d’y entrer et ceci avait eu de tres couteuses consequences. S’ils venaient a refuser a nouveau ? Les Francais contrairement aux Allemands n’entreraient jamais en Belgique sans permission. Petain objecta, malgre sa reputation d’etre fondamentalement defensif, que les francais devraient se passer de la permission.
La conclusion sur quoi faire vint le 7 mars 1934 lorsque le Marechal Petain, alors ministre de la Guerre, se presenta devant la Commission des Armees au Senat pour repondre a ces questions. Weygand et Gamelinn en tant que chefs des armees, avaient renouvele leurs demandes de credits pour construire un nombre de positions fortifiees le long dela frontiere belge. Petain s’opposa a eux « Construire des fortifications sur la frontiere », dit-il « ne les (les regions industrielles) protegerait pas parce qu’elles sont trop proches de la frontiere. Nous devons entrer en Belgique ! »
La question de la foret des Ardennes comme route d’invasion eventuelle pour les Allemands fut soulevee a cette reunion et le Marechal Petain fit une reponse qu’il dut se rappeler six ans plus tards a Sedan vers laquelle debouche cette region de collines boisees. « Elle est impenetrable » repondit il confiament « si quelqu’un y prend des dispositions speciales. En consequence nous considerons qu’il s’agit d’une zone de destruction. Naturellement les flancs du cote ennemi seront protege. Des Blockhaus seront installes. Comme ce front ne pourrait pas avoir de profondeur, l’ennemi ne saurait s’y enferrer. S’il le faisait nous le pincerions alors qu’il sortirait de la foret. Ce secteur n’est pas dangereux ».

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.09 s  3 requêtes