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Pacte avec le diable - Fabrizio Calvi
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Livres de Guerre - LDG - Divers
-

LdG? Mais vous y êtes! C'est "Livres de Guerre"!


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


OSS - Office of Strategic Service - USA
-

Service de renseignements américain.


USA - United States of America - USA
-

Les Etats-Unis d'Amérique. Quelques auteurs francophiles irréductibles préfèrent utiliser EU (Etats-Unis) ou EUA (Etats-Unis d'Amérique).

Dans ce texte :

Le documentaire de René CLAUDE le mercredi 16 novembre 2005 à 17h38

Fabrizio Calvi est un spécialiste reconnu des grandes affaires politico-financières du XXe siècle. Après une impressionnante enquête sur la saga du Crédit Lyonnais (Série noire au Crédit Lyonnais, distribué par MK2TV/ARTE video) il a adapté son enquête Pacte avec le diable qui porte sur les liens entre les grandes banques américaines et le nazime mais aussi sur ce que savaient les Alliés de l'extermination des juifs d'Europe occupée et sur la censure que Londres et Washington exercèrent dès les premiers rapports reçus fin 1941.
Calvi s'est appuyé sur le travail remarquable de l'historien américain Richard Breitman qui a étudié durant 6 ans les archives déclassifiées à la suite de la décision de Bill Clinton. (2000)
C'est en effet le "Nazi War Crimes Disclosure Act" qui a permis aux chercheurs d'avoir accès à toutes les archives secrètes aux USA.

Si les administrations n'ont pas fait de problème pour rendre leurs archives accessibles en les déclassifiant, les deux grandes banques - JP Morgan et la Chase - n'ont pas souhaité s'exprimer sur leurs liens passés avec le IIIe Reich. Et l'administration Clinton n'a pas vraiment insisté pour obtenir toute la vérité historique sur les opérations menées dès le milieu des années 30 quand les nazis faisaient main basse sur les avoirs juifs des exilés puis sur ceux des déportés durant le conflit. On sait que ces banques ont facilité l'achat de dollars par la Reichsbank au moyen des sommes en reichmark confisquées aux juifs allemands et autrichiens. Il faut dire que l'image publique actuelle de la Chase et de la JP Morgan risquait d'être sérieusement écornée par les révélations contenues dans 12 boîtes d'archives remises par un avocat des banques à la commission dirigée par Suart Eizenstat chargée de faire la lumière - mais pas toute la lumière - sur le devenir des biens juifs en dépôts chez ces deux banques. Ces 12 boîtes sont curieusement restées pendant plusieurs semaines dans les locaux de la commission sans que les chercheurs ne les ouvrent... à l'exception d'un chercheur eux qui put en consulter une seule. Là, Calvi a mis le doigt sur un bug... Malaise et étonnant manque de curiosité. Selon ce chercheur moins timoré, elles contenaient de la dynamite. On n'en apprendra pas plus... pour le moment. Aujourd'hui, on sait que la Chase n'a jamais rendu aux ayant droit certains biens juifs en dépôt dans ses coffres. Et le montant de 20 millions de dollars versés aux descendants est une plaisanterie par rapport aux 200 millions de dollars actuels estimés par les experts. Au printemps 2000, les milieux d'affaires sont excités par l'annonce de la possible fusion prochaine des deux mastodontes de la banque américaine. Montant de l'opération : 30 milliards de dollars... Il ne fallait pas risquer de faire capoter la fusion. Donc, on ne cherha pas trop loin.

Concernant les rapports reçus par les services secrets alliés dès 1941 sur les exécutions massives de juifs polonais et soviétiques puis les compte-rendus du consul du Chli à Prague, Richard Breitman parle, textes à l'appui, d'une véritable censure alliée. Il ne fallait pas que les informations terribles contenues dans ces rapports véridiques puissent perturber le déroulement des opérations militaires. Calvi a retrouvé le dernier témoin vivant de ce silence imposé : l'aide de camp de Bill Donovan, patron de l'OSS, qui était chargé des liaisons entre Londres et Washington. Cet homme eut entre les mains la plupart des rapports sur l'extermination des juifs d'Europe obtenus des différentes sources fiables en Europe. Or, 60 ans plus trad, il prétend encore ne rien avoir su de la solution finale. Breitman affirme que ce n'est tout simplement pas possible.
Il y eut censure. Un exemple ? Henry Morgenthau Jr. était le seul membre juif de l'administration Roosevelt. Il n'a jamais reçu les copies de ses rapports. Nul besoin de se demander pourquoi...
Si l'argument des priorités militaires en pleine guerre est éventuellement recevable, le silence organisé et la censure alliée sur les rapports traitant de l'extermination restent à ce jour douloureux. Le constat est amer : réagir à la solution finale, ne fut-ce que par les moyens de l'information et de la sensibilisation ne fut pas une priorité pour les Alliés.
Bientôt dans les Images qui bougent de Livres de Guerre.

Cordialement,

RC

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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