le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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RAS - Régiment d'artillerie d'assaut - France |
| - | Ancêtre des chars de combat.
En annotation sur un rapport.... signifie généralement "Rien à Signaler"
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Dans ce texte : Vérification de François Jouison le mardi 15 novembre 2005 à 21h20
en premier lieu, merci beaucoup d'avoir fait diffuser mon message.
voici un extrait du carnet le 17 avril 1945
Reconnaissance sur BESENFELD
SCHONEGRAND-Rentrons dans RÖTH les premiers avec deux jeeps
mitrailleuses.
NAGOLD-Reconnaissance sur le plateau de NAGOLD-Entrons dans Ober-JETTINGEN.
Le Légionnaire JOUISON éclaireur, est grièvement blessé au visage.
et voici quelques notes manuscrites que mon père avait notées en italique ( certainement quand il était hospitalisé):
Partons en patrouille à 14H30. Le colonel de l'artillerie me fait faire une patrouille qui dure une heure environ. Je trouve un pistolet signe qu'il y a des ennemis pas loin RAS je rends compte mais le lieutenant demande du renfort pour l'avant en patrouille à pieds, je me détache et le rejoins, suis en avant, je me découvre pour observer le village et je reçois une première balle qui me détruit les jumelles et me brûle le nez, je suis énervé, je change de position, mais une autre balle me cloue pour de bon dans le fossé. Je me suis cru fichu. Deux heures après je suis évacué sur un petit village où l'on me fait les premiers soins et d'où je suis évacué vers la France et Mutzig; je suis opéré aussitôt. Je suis encore opéré le matin puis l'après midi, je n'y vois plus de l'oeil droit et je n'entends plus rien du même côté, j'ai la bouche attaché par des fils d'argent, impossible de manger et j'attrape la gangrène, le 22 je suis évacué sur Dijon, je suis opéré encore en arrivant et on me fait des piqures. La gangrène s'arrête mais mes bras ne vont pas, je repasse le 24 sur le billard. Puis le 8 mai encore une fois, je suis toujours à Dijon jusqu'au 30 août, jour ou je me débloque. Je suis ensuite évacué sur Paris jusqu'au mois d'octobre.On m'arrange un peu les dents, aucune intervention avant novembre. Je vais en permission à Margaux. Actuellement, je suis à Moussy le vieux au centre des gueules cassées d'où je dois partir pour Paris afin d'être opéré une dernière fois.
et en fait en relisant le carnet de route, la dernière page mentionne:
" Je m'incline pieusement devant nos morts. Vive le 3ème Peloton-Vive le 4ème Escadron VIVE la LEGION
ALGER, le 20 JUILLET 1945
Le Lieutenant OLIE "
cordialement
jouison *** / *** |
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