le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France) |
- | Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.
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PCF - Parti Communiste Français |
Dans ce texte : Et Georges Guingouin aussi de René CLAUDE le mardi 01 novembre 2005 à 09h29Celui qui fut sans doute le tout premier chef de maquis en France est décédé le 27 octobre (2005).
Communiste, il fut considéré par la direction du PCF comme un élément dissident.
Sa note biographique sur le site de l'Ordre :
Un extrait du Carnet du Monde :
Suspecté de "titisme" - du nom de Josip Broz Tito, libérateur de la Yougoslavie -, il est exclu le 9 novembre 1952, à la même époque que plusieurs figures majeures du parti, notamment Charles Tillon, l'organisateur des FTP.
Devenu un homme seul, Georges Guingouin est aussitôt la cible d'un hallali : d'anciens policiers et magistrats de Vichy réincorporés, des adversaires de la droite classique, et de la principale figure du socialisme limousin, le normalien supérieur Jean LeBail, qui, dans une série d'écrits, Limousin terre d'épouvante, l'accuse de toutes les affaires de droit commun qui ont pu accompagner les vengeances et les désordres de la Libération. Il réussit à provoquer l'ouverture d'une instruction.
A Noël 1953, Georges Guingouin est incarcéré à la prison de Brive. Le 22 février 1954, il y est victime d'une tentative d'assassinat dans sa cellule. Hospitalisé à Toulouse, défendu par deux jeunes avocats, Roland Dumas et Robert Badinter, il est remis en liberté provisoire, au bout de quelques semaines. Après cinq ans d'instruction et de reports, c'est le procureur lui-même qui en 1959 déclare "ne pas comprendre, en son âme et conscience, qu'on ait pu engager des poursuites contre Georges Guingouin".
Lire :
Et encore :
Et aussi :
Et le site très détaillé d'Emmanuel de Chambost consacré à la guerre du PCF :
Un entretien avec Georges Guingouin par le Cercle Gramsci :
Cordialement,
RC *** / *** |