le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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2e DB - Deuxième Division Blindée - France |
- | Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.
La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.
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- | Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).
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- | 2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.
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Dans ce texte : La 2e DB, comme les autres de Luc le dimanche 30 octobre 2005 à 18h47Je souscris à deux mains à votre analyse. Pour le problème des viols, je conseille à tous - décidément!- la lecture des deux précédents bouquins de Notin, sur l'Italie et l'Allemagne, où il donne des chiffres et l'exact contexte.
Quant à la 2e DB, le seul point qui me chiffonne, est que ses anciens, depuis la guerre, ont un peu eu tendance à faire la morale sur le thème "nous, les preux", "nous les libérateurs". D'abord, il faut rappeler qu'à 75% au moins, ils n'ont rejoint Leclerc qu'en 1943, soit trois ans après les gaullistes de souche. Ensuite, la DB a sa part de bévues, mais il a fallu le livre sur la 1re compagnie de chars pour les découvrir. Jusqu'alors, c'était la division blanc immaculée qui n'avait jamais rien fait de répréhensible. Enfin, sur Bad Reichenhall, je suis désolé de répéter que la faute des uns ne justifie jamais celle des autres. Que les gens de la DB en aient eu gros sur la patate, et qu'ils n'aient pu réfréner une pulsion, d'accord. (bien que je ne croie pas du tout à l'hypothèse d'une action impulsive. Mais dire, les autres l'ont fait, alors pourquoi pas eux, ça non. *** / *** |