le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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Hardy (René) - Résistance (France) |
- | Ingénieur SNCF, recruté par le mouvement "Combat", chef du NAP-Fer (Noyautage des Administrations Publiques - la SNCF.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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STO - Service du Travail Obligatoire - Divers |
- | En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis.
En Belgique entièrement sous administration allemande, les auteurs utilisent indifféremment TO (Travail Obligatoire) imposé par l'occupant ou STO par analogie avec la France. Dossier STO
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Dans ce texte : cinéma Gaumont Palace de arcole le samedi 08 octobre 2005 à 00h26extrait de "Les Russkoffs" de Cavanna.
Le retour des STO.-
"On nous fait entrer dans un cinéma géant, le Gaumont Palace. Je connaissais le Rex, mais pas le Gaumont. Je m'affale sur une marche d'escalier, tout en haut. Le cinoche est bourré à craquer. Il y a de tout: du prisonnier, du déporté, du STO. L'ambiance est orageuse. On se sent un peu traité comme du bétail, c'est pas exactement les bras grands ouverts, les larmes à l'oeil et les "Marseillaise" qu'on aurait cru......
Immense hurlement d'enthousiasme. Le rideau s'escamote, l'écran s'illumine. "La libération de Paris", documentaire vécu. On aurait préféré Laurel et Hardy, mais on n'est pas fâchés de voir un peu ce qui s'est passé ici, pendant qu'on était là bas.
Dés les premières images, on est soufflés: il n'y en a que pour les flics! C'est eux qui ont tout fait. Combats autour de la préfecture de police, de l'hôtel de ville. Flics à plat ventre, faisant le coup de feu. Flics poussant des prisonniers chleuhs, mains sur la nuque... La plupart des gars entassés là ont été embarqués par des flics, de braves flics français. Il y en a qui croient reconnaître parmi les héros ceux qui les ont arrêtés, tabassés et livrés aux Chleuhs. Ca commence à houler. "Fumiers!" " Salopes!" "Toujours du côté du manche!" Le chahut devient grandiose. Les bras des fauteuils se mettent à voler, puis les fauteuils.
Un "politique" saute sur la scène et hurle "Camarades, c'est une honte! Une insulte à notre martyre! Tous les flics qui ont été flics sous Pétain auraient dû être fusillés! Même ceux qui ont rendu des services à la résistance, parce que ceux là jouaient simplement sur les deux tableaux!"
La salle hurle "Ouais!" "Mort aux flics!" "Mort aux vaches!" Clameur énorme. J'en profite pas bien, la tête me tourne...De toute façon, le chahut ne va pas bien loin. Un autre gars monte sur la scène pour expliquer que l'épuration est en cours, qu'elle ne peut pas se faire en un jour, que tous les traîtres, les délateurs et les collabos seront châtiés comme ils le méritent, qu'une bonne part ont déjà été collés au poteau et que ça ne fait que commencer, mais cela doit s'opérer dans l'ordre et la dignité parce que si le peuple de Paris s'est libéré lui même (ricanements dans la salle), ce n'est pas pour offrir à nos alliés le triste spectacle de l'anarchie et du règlement de compte mesquin... Tous unis pour la reconstruction...Je sais pas comment il a fini, je roupille. Et sans doute que les autres aussi se sont endormis, crevés qu'ils étaient, et que c'était justement ça, le but du discours de l'autre pomme: nous avoir à la fatigue." *** / *** |