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Nous pouvons vivre sans les juifs - Novembre 1941 - Edouard Husson
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne
-

Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.

Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.

FD


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


RSHA - Reichssicherheitshauptamt - Allemagne nazie
-

Office Central de la Sécurité du Reich créé en 1939 avec à sa tête Reinhard Heydrich. Après l'assassinat de Heydrich par la Résistance tchèque à Prague, le 8 juin 1942, le poste est confié à Ernst Kaltenbrunner.
Le RSHA comprend 7 divisions (Amt - Ämter au pluriel):
- Amt I : Service du personnel pour l'ensemble du RSHA.
- Amt II : Questions administratives, économiques et droit.
- Amt III : Inland SD (Sicherheitsdienst) - Service de renseignement et de sécurité intérieure.
- Amt IV : Gestapo - Recherche des adversaires du régime et répression.
- Amt V : Kripo - Police criminelle
- Amt VI : Ausland SD (Sicherheitsdienst)- Service de renseignement et de sécurité à l'étranger.
- Amt VII : Documentation, études et recherches idéologiques.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Madagascar : un bluff de Nicolas Bernard le lundi 26 septembre 2005 à 11h35

A mon avis, Hitler n'a jamais cru à ce plan. J'en ai déjà causé ici : et là :

Qu'il n'y ait jamais cru n'empêche pas ses adjoints d'avoir supposé qu'il y croyait. Au cours de l'été, il émet un certain nombre de formules en ce sens, ce qui suscitera une sinistre concurrence dans l'attribution du "marché", entre le Ministère des Affaires Etrangères (qui tire le premier, le 3 juin 1940) et le RSHA. Le Führer a sciemment laissé ses administrations travailler sur des plans qu'il savait inapplicables, en tout cas inappropriés (les bacilles, on les extermine, on ne les envoie pas sous les tropiques). Rademacher et Eichmann, Raeder et Mussolini, Frank et Himmler n'ont été que des dupes, en la circonstance.

Une telle manipulation répondait à plusieurs préoccupations.

En premier lieu, laisser penser que l'Allemagne pouvait se satisfaire d'une zone d'influence en Afrique, ce qui était de nature à rassurer Staline - à la même époque, se met en effet en place une administration coloniale pour la Mittelafrika, alors que Hitler se contretape d'une telle région, lointaine et stratégiquement fragile. Madagascar s'intègre dans un plan d'intox' plus général destiné à faire croire que le Reich a laissé tomber tout désir de conquête à l'Est et que Hitler, décidément, est bel et bien un chancelier de la vieille école, soucieux de s'inspirer de Guillaume II, selon lequel l'Allemagne devait se trouver une place au soleil... et pourquoi pas en Afrique.

En deuxième lieu, poser enfin clairement la Judenfrage en des termes nouveaux. Pour la première fois, il est question de régler le problème posé par tous les Juifs d'Europe. Pour la première fois, les administrations allemandes réfléchissent à l'organisation d'un programme de déportation totale. Mais si l'intention des SS laisse peu de place au doute s'agissant du caractère "humanitaire" d'un tel projet, il reste que chacun peut conserver sa bonne conscience pour soi. Il n'est pas encore clairement question de génocide mais, "simplement", de déportation. Progressivement, les bureaucrates nazis seront amenés à pondre de plus en plus de plans destinés à résoudre la Judenfrage à l'échelle européenne. Et vu que l'hypothèse malgache se révèlera comme étant impraticable dans tous les cas de figure, il faudra bien réfléchir à d'autres formes de solution... Et rapidement : Hitler se paie le luxe de faire croire à Hans Frank que les Juifs seront envoyés sur cette île, en sachant très bien que la déception du Gouverneur général qui suivra l'abandon du projet gonflera son exaspération, et le rendra encore plus malléable lorsqu'il s'agira de lui faire admettre l'extermination.

Edouard Husson a certes raison d'insister sur le fait que les bureaucrates nazis ont réellement travaillé l'idée. Or, comme tant d'autres avant lui, il commet, à mon sens, l'erreur de les mettre dans le même sac le Führer, alors que ce dernier ne jouait pas dans la même cour, et s'efforçait avant tout de les amener, lentement mais sûrement, à admettre l'idée d'un génocide.

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Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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