le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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FN - Front National - Résistance (France) |
- | Créé en mai 1941 par le Parti Communiste Français "pour la libération, la renaissance et l'indépendance de la France". Implanté dans les deux zones, le FN avait l'ambition de recueillir des adhésions dans tous les milieux et dans toutes les familles politiques. Fin 1941, le FN est en mesure de constituer un comité directeur où siège, par exemple, Georges Bidault de "Combat". Plusieurs branches sont rattachées au FN, plus particulièrement sa branche armée, les Francs-Tireurs et partisans (FTP).
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- | De nos jours, un parti politique d'extrême-droite dont le leader fut propulsé au second tour des élections présidentielles (mai 2002) à la grande stupeur de tous les démocrates plus adeptes de la pêche à la ligne que de l'avenir de leur nation.
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : Contre une relecture partisane de René CLAUDE le mercredi 21 septembre 2005 à 16h36Une fois encore, je le répète, ces quatre chercheurs n'ont pas réduit la colonisation à une période sombre.
L'affirmer est réducteur. Leur propos est de mettre en garde contre les tendances partisanes visant - côté français - à réhabiliter les ultras de l'Algérie française mais aussi - côté algérien - contre le dogmatisme des héritiers algériens du FLN (parti unique, il faut aussi le rappeler.)
Depuis quelques temps, la tendance générale - pas toujours consciente - pousse au communautarisme réducteur. Pour cela, des groupes pied-noirs soutenant les anciens de l'OAS font pression pour tenter d'imposer une relecture partisanes de l'histoire de la colonisation et de la guerre d'indépendance, refusant, et pour cause, de tenir compte des acquis des historiens les plus en pointe sur le sujet. Le lobby des ultras a trouvé un terrain favorable auprès de membres du gouvernement qui cherchent à prendre des voix au FN.
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Il ne faut jamais perdre de vue les causes et les conditions de la conquête de l'Algérie à partir de 1830. Le régime ultra réactionnaire de Charles X prit prétexte d'un soufflet comme casus belli ! C'est le fameux coup d'éventail du dey d'Alger Hussein Pacha sur le pif de l'arrogant consul Deval, le 30 avril 1827. Certains auteurs pensent que Deval chercha délibérément à provoquer un incident. Le 15 juin, la France déclare la guerre au dey en tentant le blocus du port d'Alger. 25 ans auparavant, la France avait contracté une dette auprès de la Régence : il s'agissait d'obtenir du blé de la Mitidja pour le corps expéditionnaire de Bonaparte en Egypte. On peut penser que Deval chercha la rupture pour éviter d'en payer le montant quand le dey se fit insistant.
Pierre Péan : Et si cette conquête avait été menée dans le but de faire main basse sur les immenses trésors de la régence d'Alger afin de constituer les fonds secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral. Difficile d'expliquer au bon peuple que les défenseurs de la Chrétienté, censés être venus à Alger punir les pirates barbaresques, s'étaient livrés à un pillage éhonté. (Main basse sur Alger, Plon, 2004)
Dès le début, la conquête s'est faite dans la mauvaise foi et sur le mensonge.
Ensuite, c'est la République qui a proclamé le rôle civilisateur de la France (c'est assez prétentieux, non ?) pour justifier sa politique coloniale.
Petit rappel (Pierre Péan) :
En 1830, la Régence d'Alger est un vilayet ottoman de quelques trois millions d'habitants dont la capitale est Alger. Elle est composée de quatre provinces. (...) La régence est dirigée par un peu moins de 10'000.(...) La Régence, en 1830, n'entretient plus que des liens formels avec la Porte. (p.32)
On voit que la région d'Alger avait un système politique, des administrations et une autonomie politique et économique relative dans le cadre d'un vieil empire. C'est important, car on a parfois le sentiment que les Français sont partis de zéro en Algérie...
Bien cordialement,
RC
PS : L'Histoire nous apprend que l'on ne peut rien contre le désir d'indépendance ds peuples. C'est aussi un des fondements de la politique de De Gaulle. Savoir si c'était mieux avant n'est pas le propos. Et puis d'abord, mieux pour qui ? *** / *** |