le Glossaire de Francis a trouvé : - | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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JO - Journal Officiel - Divers |
- | Journal qui recueille les textes de lois, décrets... et tout ce qui fait le bonheur des juristes.
En Belgique on dit: le Moniteur Belge.
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Dans ce texte : Quand l'écuyer se mélange les fourchettes de françois delpla le samedi 10 septembre 2005 à 14h14
Précisons ! de Francis Deleu le samedi 10 septembre 2005 à 12h28
Jacques écrit :
*** Le statut des juifs n'est pas un amuse-gueule (ou un détail culinaire avant le plat de résistance) mais une ignominie menant vers les fours (pas petits) ***
Réponse de François :
au moment où il est édicté (18 octobre 1940, et non 3, comme on l'écrit encore un peu partout, ce qui explique qu'on ne fasse pas la relation), c'est de toute évidence une façon de dérouler le tapis rouge de Montoire (24 octobre)
Un peu court François ! En naïf que je suis, je pensais renvoyer nos lecteurs aux débats qui nous avaient opposé il y a un peu plus de deux ans. Malheureusement, en taliban iconoclaste, tu as usé - pour ne pas dire abusé - du droit d'autodafé que nous accordons à tous les participants de LdG. Ce débat, orphelin de tes contributions ne ressemblent plus à rien. C'est ainsi ! Oublions donc !
Je n'aurai pas la cruauté de rappeler le pourquoi et les antécédents de cet effacement -un processus où le talibanisme n'était pas où il est dit !
Cela dit j'ai tout archivé et un de ces quatre je peux fouiller si vraiment tu penses que ça nous avancera à quelque chose.
Soyons clair !
il est grand temps !
1) Le premier Statut des Juifs est daté du 3 octobre et sera publié au JO du 18 octobre 1940.
Je reprends ce que toi-même précises en notes de ton "Montoire" :
enfin un qui lit ! souhaitons que ce ne soit pas trop sélectif
- Quant à la presse française, elle s'est fait l'écho avant le 3 de la préparation d'un statut, puis elle ne revient guère sur la question avant le 19
- Quelques journaux ont annoncé, début octobre, qu'il [le statut] était en préparation ("L'Action française" le 1e [octobre], "La Croix" le 2. Puis ils se taisent jusqu'au 19 - à l'exception de "La Croix", qui revient sur le sujet le 8 à propos de l'abrogation du décret Crémieux en Algérie.
Bien. Que tires-tu pour le présent débat de ces indications peu trouvables dans les travaux antérieurs, que ce soit sur Montoire ou sur la persécution des Juifs ?
2) Vichy a-t-il retardé la publication du Statut en prévision des entretiens de Montoire du 24 octobre ?
Le 3 octobre il n'était nullement question d'une rencontre à Montoire... ni le 18 octobre. Laval fut prévenu de la rencontre le 20 octobre !
ça, ça peut mettre les rieurs de ton côté à condition qu'ils soient peu au courant du dossier, mais c'est un coup bas, voire défendu.
Pétain était demandeur d'une rencontre depuis juillet et Hitler commence à donner en octobre des signes d'intérêt pour la chose. C'est dit dans le livre que tu dis citer.
3) Jacques résume parfaitement
ici tu n'en fais pas un peu trop ?
en écrivant :
"Je pense que les événements ont toujours des causes multiples et si Vichy a édicté ces lois pour plaire, ce fut aussi, et probablement avant tout, pour appliquer son idéologie raciste"
.
Pour appuyer cette phrase,
sans tenir le moindre compte de ma réponse
j'ajouterai que l'arsenal des premières mesures anti-juives est bien antérieur au 3 (ou 18) octobre 1940. Pour mémoire quelques dates :
- 17 juillet 1940 : Loi limitant l'accès aux emplois dans l'administration publique aux seuls citoyens nés de père français.
- 22 juillet 1940 : Révision des naturalisations.
- 16 août 1940 : loi instituant l'Ordre des médecins limitant l'accès aux professions médicales aux seuls citoyens nés de père français. Le 10 septembre :idem pour l'accès au barreau.
- 27 août 1940 : Abolition du décret-loi Marchandeau qui interdisait les insultes raciales.
jamais nié ça; les amuse-gueule dans cette affaire sont des poupées matriochkas : de plus en plus grosses, pour tenter d'amorcer le processus.
Toutes ces mesures étaient déjà en gestation avant la défaite.
vraiment ? quel scoop ! voilà un reproche que je n'avais pas pensé à faire à Reynaud.
Cette dernière et l'instauration d'un Etat autoritaire a permis l'accélération du processus. Ces mesures ne relèvent nullement d'une pression allemande.
jamais dit ça non plus. Relis. Je dis à de nombreuses reprises quelque chose comme : Vichy avance à tâtons au-devant des désirs supposés de l'ennemi. J'ajouterai cependant qu'Abetz, souvent, guide un peu les tâtons. Difficile d'appeler cela une pression, et je ne le fais pas.
Casting hitlérien ? Mouais ! En grattant les puces !
et la note intello pour finir !
Bien cordialement,
Francis.
Je suis ton humble et dévoué serviteur
François
un résumé accusateur |