le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Cunningham (Amiral) - Grande-Bretagne |
- | (1883-1963) Andrew Browne Cunningham, entré très jeune dans la marine (en 1898), y gravit tous les échelons. En 1939, il se retrouve à la tête des forces navales britanniques dans le bassin méditerranéen. De sentiments francophiles et désapprouvant les procédés de l'Amirauté britannique, il parvient à éviter de justesse, à Alexandrie, le répétition du drame sanglant qui se joua à Mers el-Kébir. En 1942, il commande les forces navales assurant le débarquement allié en Afrique du Nord. Après avoir obtenu la capitulation de la flotte italienne en 1943, l'amiral retourne à Londres où il occupera le poste de Premier lord de l'Amirauté (ministre de la Marine), fonction qu'il exercera jusqu'en 1946.
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AEF - Afrique Equatoriale Française |
- | Territoire de l'Empire français.
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- | La France Libre prit le contrôle total de l'AEF dès 1940 et dû, pour ce faire, affronter au Gabon les forces de la dictature de Pétain.
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AEF - Archives du ministère des Affaires Etrangères - France |
FNFL - Forces Navales Françaises Libres - France libre |
Dans ce texte : Les résistants morts à Dakar de Jacques Ghémard le mardi 31 décembre 2002 à 16h23Dans ma recherche des premiers morts des forces françaises libres et donc des premiers résistants au combat, j’avais oublié Dakar. Dans le livre d’Yves Gras, nous voyons les premiers blessés et les premiers morts FNFL dans ce qui ne fut pourtant pas un combat Franco Français, mais une tentative d’approche et de ralliement, rejetée.
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Les résultats favorables obtenus en AEF par Pleven et Larminat ont donné au général de Gaulle l'espoir que la même opération pourrait réussir en Afrique occidentale. Mais lorsqu'il se présente lui même devant Dakar le 23 septembre, avec la brigade Monclar, à bord d'une flotte franco-britannique commandée par l'amiral Cunningham, il se heurte à des réactions violentes de la garnison et à une importante force navale envoyée par Vichy.
Ses parlementaires qui accostent dans le port pour remettre une lettre au gouverneur général Boisson sont forcés de rembarquer précipitamment devant l'attitude menaçante des officiers qu'ils trouvent sur le quai. Pendant que leur vedette s'éloigne, des mitrailleuses font feu sur elle, blessant grièvement le commandant d'Argenlieu et le capitaine Perrin.
D'autres parlementaires qui ont atterri avec de petits avions sur le terrai de Ouakam, Boislambert, Soufflet, Gaillet, Scamaroni et plusieurs autres sont arrêtés et jetés en prison.
En même temps, les batteries côtières de Dakar et les canons du Richelieu ouvrent sur la flotte franco-britannique un feu intermittent qui reste sans réponse pendant plusieurs heures. Les navires britanniques ne ripostent par quelques bordées que lorsque le croiseur Cumberland est sérieusement touché.
Dans l'après-midi, une nouvelle tentative de débarquement, effectuée par un petit contingent de fusiliers marins sur la plage de Rufisque avec l'intention de rallier les troupes rencontrées, est accueillie à coups de canon et de mitrailleuse. Elle coûte trois tués et quatre blessés aux Français libres de l'aviso Commandant Duboc. Ne voulant à aucun prix engager une bataille rangée entre Français, de Gaulle décide alors de gagner le large et de mettre le cap sur Freetown, laissant la flotte britannique seule bombarder Dakar. *** / *** |