le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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STO - Service du Travail Obligatoire - Divers |
- | En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis.
En Belgique entièrement sous administration allemande, les auteurs utilisent indifféremment TO (Travail Obligatoire) imposé par l'occupant ou STO par analogie avec la France. Dossier STO
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Dans ce texte : Mémoire savante et histoire de Francis Deleu le mercredi 30 mars 2005 à 22h37Bonsoir Claire, bonsoir à tous,
La plupart des ouvrages qui traitent du passé récent de la France - de Vichy en particulier - consacrent de nombreuses pages à la "mémoire" : mémoire gaulliste, mémoire communiste, mémoire collective....; ou plus en détail: mémoire motrice (celle des résistants), mémoire blessée (celle des déportés), mémoire refoulée (celle des requis au STO), mémoire repliée (celle des prisonniers de guerre) etc... etc... nous pourrions allonger la liste indéfiniment.
Parmi ces multiples et diverses "mémoires", Robert Frank au chapitre "La mémoire empoisonnée" (in "Les années noires - Tome 2) propose une autre composante : la "mémoire savante", celle des historiens qui participent à leur manière et avec leur savoir à façonner la mémoire collective. La mission de l'historien est d'approcher au plus près de la "vérité", d'une "vérité" en démontant les mythes par exemple. J'ai insisté sur "une vérité". Cette dernière ne sera jamais définitive. Le plus bel exemple - que nous avons déjà suggéré hier - est celui de la "révolution paxtonienne". Jusqu'en 1973, date de la traduction du livre de Paxton, il était acquis que le régime de Vichy jouait un double jeu entre les Allemands et les Alliés (le mythe du bouclier "Pétain" et de l'épée "de Gaulle"). Paxton en démontrant qu'il n'en était rien révolutionna l'histoire de cette période.
Une toute dernière - hors période - qui illustre bien nos propos:
- Ouvrez un livre d'histoire, période napoléonienne, édité en France : la défaite de Waterloo.
- Ouvrez un livre d'histoire, période napoléonienne, édité partout ailleurs : la victoire de Waterloo.
Je m'inquiète! Claire va-t-elle se remettre de ce coup en traître ? §:-)
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |