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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Pas d'ambiguïté de René CLAUDE le jeudi 17 mars 2005 à 09h06Bonjour,
L'essai de Simon Kitson est chroniqué dans les pages culturelles du Temps. Selon son auteur Xavier Pellegrini, cette étude ne comporte aucune ambiguïté quant à une éventuelle réhabilitation résistante du régime de Pétain. A propos de l'étrange laisser-faire de l'Allemagne, le chroniqueur écrit :
Le plus étrange, dans ce jeu, c'est l'attitude peu sourcilleuse de l'Allemagne, qui aurait pourtant pu faire cesser à tout instant ces menées hostiles des vaincus. La dure loi de l'espionnage explique en partie ce laisser-faire: une fois arrêtés, et donc «grillés», les agents ne représentaient plus aucun intérêt pour leurs commanditaires. Le fait que 80% d'entre eux aient été des Français a certainement aussi contribué à ce désintérêt. Plus fondamentalement, le contre-espionnage français devait apparaître aux Allemands comme une gesticulation en comparaison de la force redoutable de leurs services secrets. Enfin, le niveau de la collaboration offert dans d'autres domaines par Vichy était probablement jugé suffisant pour que soient tolérées, dans le contre-espionnage, des démonstrations de fierté nationale. En deux centaines de pages limpides, selon la tradition britannique, Kitson apporte une contribution importante à la compréhension du régime de Vichy et de ses illusoires rodomontades.
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RC *** / *** |