le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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NSDAP - Nationalsozialistische Deutsche Arbeitspartei - Allemagne nazie |
- | Parti national-socialiste des travailleurs allemands c'est-à-dire le parti nazi.
Le NSDAP voit le jour en 1920 et succède au DAP (Parti ouvrier allemand) fondé en 1919 par Anton Drexler. Le NSDAP peine à s'imposer. La crise économique de 1929 lui attire un nombre considérable d'électeurs séduit par le discours de son chef, Adolf Hitler. Aux élections de 1932, le NSDAP devient le premier parti allemand... avant de devenir le parti unique du IIIe Reich après l'interdiction des autres formations politiques en 1933.
(Voir aussi "Partis politiques en Allemagne").
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : D'accord avec vous de Claire le jeudi 27 janvier 2005 à 12h25Bonjour à tous,
J’ai également trouvé ce film très bon. Germanophone et germanophile, je voyais pour la première fois un « film de guerre » en allemand… ce qui lui donne une incroyable authenticité. Dans Le Pianiste (R. Polanski), les Polonais et les Allemands baragouinent en anglais, et que dire du film Amen (Costa-Gavras), où les SS (incarnés par des acteurs allemands !) dissertent sur l’extermination des Juifs… également en anglais ! Décevant ! Je dirais donc que le premier mérite de ce film est son « authenticité » linguistique.
Secondement, s’il a tant d’intérêt pour un public français, c’est que nous ne connaissons pas vraiment l’agonie du troisième Reich. Pratiquement, la guerre, dans notre esprit, s’arrête lorsque la France est libérée, c’est-à-dire (à quelques exceptions près) en novembre-décembre 1944. D’ailleurs, si l’armistice du 11 novembre 1918 a été suivi d’un délire triomphal, ce n’est pas le cas le 8 mai 1945 : beaucoup de joie, certes, mais la fête est en réalité déjà consommée.
On admire le remarquable travail des acteurs (performance exceptionnelle de Bruno Ganz). Ce sont les personnages féminins qui m’ont le plus frappés, Hanna Reitsch et surtout Magdalena Göbbels, totalement dévouée à l’idéal national-socialiste. Par contre, j’émets des réserves concernant Traudl Junge (dans le film, elle prétend que sa famille a voulu l’empêcher de devenir secrétaire particulière de Hitler, mais quand on sait que son père appartenait au NSDAP et que son mari était SS, on peut avoir des doutes sur sa naïveté) et certains médecins SS qui sont pratiquement comparés à des héros.
En fait, je pense que ce film s’adresse à un public de connaisseurs… Car il est vrai que, à la vue de certaines scènes (par exemple quand l’infirmière supplie Hitler de mener le peuple allemand à la victoire), on ressent presque de la compassion pour le dernier carré des fidèles ! Compassion vite effacée lorsqu’il nous revient à la mémoire les crimes épouvantables perpétrés par ces mêmes hommes.
Mais un excellent film tout de même !
Cordialement,
Claire. *** / *** |