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L'Histoire de Joël Brand - Alex Weissberg
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


sionisme
-

De "Sion", colline de Jérusalem.
Le sionisme est un mouvement politique et religieux, visant, par l'immigration de population juive, à l'établissement et puis à la consolidation d'un Etat juif en Palestine.
Pour en savoir plus, nous recommandons vivement la lecture d'une remarquable analyse déposée ici:



Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")


RSHA - Reichssicherheitshauptamt - Allemagne nazie
-

Office Central de la Sécurité du Reich créé en 1939 avec à sa tête Reinhard Heydrich. Après l'assassinat de Heydrich par la Résistance tchèque à Prague, le 8 juin 1942, le poste est confié à Ernst Kaltenbrunner.
Le RSHA comprend 7 divisions (Amt - Ämter au pluriel):
- Amt I : Service du personnel pour l'ensemble du RSHA.
- Amt II : Questions administratives, économiques et droit.
- Amt III : Inland SD (Sicherheitsdienst) - Service de renseignement et de sécurité intérieure.
- Amt IV : Gestapo - Recherche des adversaires du régime et répression.
- Amt V : Kripo - Police criminelle
- Amt VI : Ausland SD (Sicherheitsdienst)- Service de renseignement et de sécurité à l'étranger.
- Amt VII : Documentation, études et recherches idéologiques.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Ch'tites précisions sur le contexte et sur un certain Rudolf Kasztner de Nicolas Bernard le dimanche 19 décembre 2004 à 02h26

Quitte à recycler ce que j'ai écrit sur fsh... ;-)

Au printemps 1944, quelque 750.000 juifs vivaient en Hongrie, ce qui posait d'évidents problèmes de logistique à la machinerie du meurtre de masse nazie. Hitler n'avait plus aucune confiance dans le gouvernement de l'amiral Horthy, il n'ignorait pas que celui-ci était désireux de sortir la Hongrie du conflit. Par conséquent, une occupation militaire du pays par la Wehrmacht était rendue nécessaire par les circonstances. Si Horthy parvint à l'éviter partiellement et provisoirement après avoir reçu à ce sujet un ultimatum hitlérien le 15 mars 1944, ce fut au prix d'un ramaniement ministériel opéré avec l'ambassadeur allemand Veesenmayer. Horthy dut procéder à la nomination d'un gouvernement plus ancré dans la collaboration que le précédent (ce qui allait conduire le Premier Ministre démissionnaire, Miklos Kallay, à demander l'asile politique à la Turquie), dirigé par l'ancien chargé d'affaires hongrois à Berlin, Döme Sztojay.

Au même moment, Eichmann et une équipe de 130 SS se rendirent en Hongrie pour la mise en oeuvre du projet de déportation.

Les premiers trains de déportés partirent le 27 avril 1944 pour Auschwitz. Il était prévu que Budapest serait la dernière zone hongroise à être purgée des juifs.

Il se trouve que des négociations furent engagées entre nazis et des dirigeants juifs, ce dans le cadre d'une tentative de Himmler d'obtenir des concesssions de la part des Alliés (genre "10.000 camions contre 1 million de juifs hongrois"). Le dirigeant du comité d'entraide et de secours sioniste (organisation créée début 1943 pour venir en aide aux réfugiés venus de Pologne, de Roumanie et de Slovaquie), Rudolf Kasztner, fut intégré à ce jeu dangereux mettant aux prises agents nazis, agents alliés, agents doubles et autres naïfs de circonstance, ce alors que les Alliés n'étaient guère disposés à traiter avec le RSHA. A noter que la plupart des négociateurs juifs mêlés à cette affaire n'étaient même pas des fanatiques du sionisme: le rabbin Michael Dov Ber Weissmandel, par ex., "était, par ultraorthodoxie, un adversaire fanatique du sionisme; Brand un aventurier, un buveur, et certes pas un maniaque de la vérité historique".

Voir à ce propos ces pages ouaibes sur les négociateurs juifs:



Kasztner n'ignorait pas que les nazis exterminaient les juifs depuis longtemps, ainsi qu'il devait le déclarer à son procès en 1954. Les Einsatzgruppen, Auschwitz, tout cela était connu dès 1942, déclara-t-il. Kasztner devait en outre recevoir fin avril 1944 le rapport de deux évadés d'Auschwitz, Rudolf Vrba et Alfred Wetzler, précisant toutes les modalités de fonctionnement d'Auschwitz et révélant cette information capitale : les nazis entreprendraient l'élimination des juifs hongrois par gazages. Ils préparaient "fièvreusement" cette opération...

Kasztner, manipulé par Eichmann, agit pour sauver les juifs de Hongrie. En ce sens, comme d'autres, il prit d'énormes risques, car se mettant en première ligne face à des exterminateurs aguerris. Et, au final, privé de marge de manoeuvre, il ne put en préserver "que" 1.700. En échange, il avait du promettre que les juifs ne s'opposeraient pas aux déportations (si l'on en croit Eichmann). Les dirigeants juifs espéraient alors que les Alliés donneraient une réponse favorable à la proposition de Himmler, réponse qui ne vint jamais. 437.402 juifs hongrois furent finalement déportés à Auschwitz cette année là.

L'échec de Kasztner était total et il ne s'en remit jamais (il perdit son procès en diffamation en 1954 et fut assassiné en 1957 avant d'être réhabilité en 1958, la Cour suprême israélienne ayant annulé le premier verdict). En quelque sorte, il fut la dernière victime d'Eichmann. Et pourtant, rien ne l'obligeait à approcher ce dernier, quitte à risquer lui-même la liquidation et souffrir de l'opprobre générale, rien ne l'obligeait à tenter le tout pour le tout pour sauver les juifs hongrois. Qu'il ait, en définitive, été arnaqué par Eichmann achève d'en faire davantage une victime quelque peu héroïque qu'un négociateur pervers, comme certains individus d'horizons politiques très variés le soutiendront par la suite.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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