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Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Barbarossa - Allemagne nazie
-

Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.

-

Le webslave après un repas de spaghetti ?


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Haltbefehl= Führerbefehl? de hanzin le mercredi 01 décembre 2004 à 12h40

Tout d'abord merci à vous, Françis, d'avoir bien voulu me répondre si vite et si clairement.
J'avoue que j'ignorais l'existence de ce Haltbefehl et je me permets de poser quelques questions à son sujet.
S'agissait-il d'un Führerbefehl donné par Hitler lui-même ou est-ce une décision du Quartier Général de l'armée de l'Ouest?
Dans les 2 cas, je n'en comprends vraiment pas la motivation.
Vous parlez d'une controverse entre historiens départageant les tenants d'un arrêt pour raisons militaires et ceux d'une "ruse" visant à amener les Anglais à négocier.
Parlons d'abord des raisons militaires éventuelles.
Qu'est-ce qui peut amener un Quartier Général à décider l'arrêt d'une offensive?
Un étirement dangereux des lignes d'approvisionnement en vivres, munitions et carburant.
Une résistance acharnée de l'ennemi causant de lourdes pertes dans vos propres rangs.
Le risque d'encerclement d'un saillant trop profond.
L'impossibilité d'assurer une couverture aérienne valable.
Une grande fatigue des troupes qui peut nuire à leur moral et à leur combativité.
J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois vraiment pas la cause "militaire" qui pourrait être retenue ici.
Certains ont évoqué le souci de Goering de mettre davantage sa chère Luftwaffe en évidence.
L'orgueil du Reichsmarschall pouvait se satifaire en mettant en avant l'action décisive de ses Heinkel, Junker et autres Messerschmidt, sans pour autant devoir mettre les Panzer à l'arrêt.
Il faut dès lors, me semble-t-il, se tourner vers l'explication "politique" d'une "ruse" visant à contraindre les Anglais à s'asseoir à une table de négociation.
Cette ruse,je dois admettre que je ne la trouve pas très futée.
Que le Führer ait ,dans un premier temps, ménagé les Anglais dont on dit qu'il espérait se faire des alliés, on peut le comprendre.
Même une simple neutralité britannique lui aurait été utile pour tordre le le cou au pacte Molotov-Von Ribbentropp et lancer l'opération Barbarossa dont il rêvait depuis longtemps sans devoir s'occuper de ses arrières.
On peut imaginer à cet égard que des instructions aient été données de ne pas faire de mitraillages aériens systématiques contre des bataillons britanniques, mais pourquoi leur avoir laissé le temps de filer "à l'anglaise" par Dunkerque (tout en mitraillant par ailleurs copieusement les navires chargés du rapatriement).
Le résultat du point de vue allemand est désastreux:
On a laissé s'échapper une précieuse "monnaie d'échange" qui aurait été décisive dans une négociation.
On s'est attiré la haine et la soif de vengeance d'un peuple en mitraillant et torpillant lâchement de nombreux boys tentant de regagner le sol natal.
On a permis le regroupement de centaines de milliers d'hommes qui débarqueront 4 ans plus tard sur les plages de Normandie avec une farouche détermination.
Et c'est ici que j'en reviens (et je m'en excuse) à mon point de départ.
Comment aucun général n'a-t-il pris l'initiative de cette percée Poperinge-Boulogne de 90 km (réalisable en quelques
heures, c'est à dire avant la confirmation du Haltbefehl) quitte à s'arrêter immédiatement après et en n'ayant causé pratiquement aucune perte dans les rangs anglais.
La porte de sortie était alors fermée, aucun acte "barbare" n'était commis contre le corps expéditionnaire britannique et l'Allemagne se trouvait en position de négocier sans avoir à recourir par la suite à la ruineuse Bataille d'Angleterre et aux innombrables pertes en vies humaines quelle a comporté.
Dans ce cas, le mot "ruse" aurait peut-être été utilisé à bon escient.
Pour moi,le mystère reste entier...

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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