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Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Autour - Allemagne nazie
-

Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.


Barbarossa - Allemagne nazie
-

Nom de code de l'attaque allemande lancée contre l'URSS le 22 juin 1941.

-

Le webslave après un repas de spaghetti ?


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


OKH - Oberkommando des Heeres - Allemagne nazie
-

Haut commandement de l'armée de terre allemande.


OKW - Oberkommando der Wehrmacht - Allemagne nazie
-

Haut commandement de l'armée allemande.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

Toujours à propos de Seelöwe de hanzin le mardi 30 novembre 2004 à 12h48

Pour que les choses soient claires pour vous et pour ne pas vous faire perdre de temps, je dois à la vérité de dire que je ne suis pas historien de formation, mais germaniste, ce qui m'a permis de m'entretenir (à un modeste niveau)avec différents acteurs, tant anglais qu'allemands.
Il faut savoir que j'habite dans une région minère où de nombreux prisonniers, tant de la Wehrmacht que de la SS, ont travaillé pas mal de temps dans les puits de notre bassin houiller et qu'un nombre assez important d'entre eux a fait souche chez nous, fondant parfois famille après qqes années.
Les réflexions que je me permets de livrer ne sont donc pas le fruit de la consultations de nombreux ouvrages savants (et très utiles au demeurant) sur le sujet, mais plutôt une opinion personnelle - qui vaut ce qu'elle vaut - que j'ai cru pouvoir me forger après différents contacts avec des protagonistes de l'époque et notamment avec un sous-officier anglais, présent sur le sol français en 40,rapatrié en catastrophe en Grande-Bretagne et qui (4 ans plus tard) a épousé la soeur de ma grand-mère dans l'euphorie de la libération de Bruxelles.
Cette jeune institutrice de l'époque lui a, par la suite, donné 4 enfants dans la banlieue de Kingston/upon Hull.
La très complexe opération Seelöwe, dont on a rappelé qu'elle se trouvait très tôt dans les cartons de l'OKW et sans doute de l'OKH (puisque la Kriegsmarine et la Luftwaffe devaient y jouer un rôle déterminant)se heurtait bien entendu à des obstacles quasi insurmontables tant au niveau topographique (les falaises du Kent: Dover, Folkestone...)
que logistique (manque flagrant de barges et autres matériels de débarquement).
Mais je reste persuadé que, moyennant certaines conditions, cette opération n'était pas totalement impossible et finalement pas plus hasardeuse que Barbarossa.
Ce qui, à mon humble avis, a -dès le départ- hypothéqué gravement, voire "plombé" définitivement Seelöwe, c'est le fait que des centaine de milliers de soldats essentiellement anglais ont pu s'échapper à temps du théâtre français des opérations et regagner en grand nombre et dans des conditions parfois miraculeuses le sol de la Grande-Bretagne.
Imaginez ce qui se serait passé si ces troupes,ou du moins une grosse partie d'entre elles, étaient restées bloquées en France et dès lors décimées ou prisonnières.
Quel coup au moral du peuple britannique!
Quelle fragilisation des autorités du Royaume-Uni!
C'est d'abord à cet aspect des choses que je voudrais m'arrêter un instant.
je disais dans ma 1ère contribution que je trouvais que LéopoldIII avait fort rapidement capitulé.
Cette capitulation permettait aux divisions blindées allemandes (qui dans l'entretemps avaient franchi les Ardennes en un temps record et contourné la fameuse ligne Maginot)de se trouver très rapidement et sans encombre en n'importe quel point du territoire belge, par exemple dans l'extrême ouest, aux alentours de La Panne et de Poperinge, a portée de canon du port de Dunquerque.
Si l'on prend en compte l'axe routier: Poperinge-Saint-Omer-Boulogne (mois de 100 km en rase campagne sans le moindre bocage et avec pour seul obstacle un petit cours d'eau étroit (un jeu d'enfant pour les troupes du génie),
Il est clair qu'en moins de 24 h n'importe quelle division blindée (à qui l'OKW avait d'ailleurs donné l'odre de foncer dans le cadre de la Blitzkrieg, ce dont ne se sont pas privés des généraux comme le fameux "Panzer-Müller") aurait pu atteindre le port de Boulogne en tenant le carrefour stratégique de Saint-Omer, surtout si l'on tient compte de l'effet de surprise et des longues colonnes de réfugiés civils qui rendaient très difficile la tâche des défenseurs français.
Au départ de Boulogne, de Saint-Omer et de la Panne, la prise de Calais et de Dunquerque ainsi encerclés paraît inéluctable.
Résultat: toute un bande côtière le long de la Manche (de Boulogne a Dunkerque)était rapidement aux mains des Allemands qui, avec l'aide de la Luftwaffe et accessoirement des U-Boote de Raeder, rendaient impossible tout réembarquement vers l'Angleterre.
Que pouvait alors faire le corps expéditionnaire britannique pour échapper à l'encerclement fatal?
Filer vers le Sud sur des routes surencombrées de réfugiés et mitraillées par les Stukas?
Pour aller où?
Pas en Espagne franquiste et encore moins en Italie mussolinienne.
Bifurquer vers l'ouest le long de la Loire pour tenter de rejoindre Saint-Nazaire?
A supposer que ces hommes n'aient pas été décimés par les bombardements en piqué dans la très encaissée vallée ligurienne, un hypothétique départ de StNazaire aurait été celui de tous les dangers, la distance entre ce port et l'Angleterre ne permettant pas de faire le trajet en une nuit, ce qui faisait du convoi une cible rêvée tant pour l'aviation que pour les sous-marins.
Même topo pour Bordeaux.
Dernière possibilité: Nice et Marseille
Outre la longueur d'une pareille expédition, c'est faire fi de ce que Mussolini avait massé des divisions autour de Vintimille et qu'il n'attendait qu'un feu vert pour mettre en route ses fantassins et son aviation dont la capacité de nuisance a parfois été sous-estimée.
En conclusion, je pense que le fait de ne pas avoir proccédé à la fameuse percée "Poperingue-Saint-Omer-Boulogne a été un tournant dans la renonciation finale à Seelöwe, car dans le cas contraire, une nouvelle donne stratégico-politique la rendait possible.
Ce sera toujours une énigme pour moi que cette percée n'ait pas eu lieu.
Ma théorie est sans doute lacunaire et peut-être erronée,
Mais si elle intéresse quelqu'un, j'en discuterai volontiers avec lui, en abordant, le cas échéant, d'autres aspects de la "faisabilité" de Seelöwe.
Merci de votre attention.

*** / ***

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