La description du sujet
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§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.
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- | Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.
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- | Vauban (1633-1707) l’ingénieur militaire de Louis XIV qui couvrit les frontières de la France de fortifications consolida pour toute les générations suivantes la notion que notre “pré-carré” ne peut se protéger que s’il s’abrite derrière des places-fortes, une façon de voir qui finit par privilégier la défensive sur l’action offensive et qui imprègne le subconscient de nos stratèges et tacticiens depuis 3 siècles.
Guerre de 70 : nous nous enfermons dans Metz, Sedan.
Guerre de 40 : c’est la ligne Maginot.
Guerre d’Indochine : ce sont les “camps retranchés” (Nasan, DBP)
Guerre d’Algérie (avant le plan Challe, 1959), la plus grande partie du contingent veille derrière ses barbelés.
Or l’expérience montre que depuis deux millénaires, aucune forteresse n’est imprenable et qu’il est acquis que la meilleure défense est l’attaque par la contre-offensive, voir l’offensive préventive à la Napoléon.
Appelons “syndrome de Vauban” cette tendance pathologique à s’enfermer et à perdre de nos chefs militaires et de nos politiques.
(Merci à Serge Desbois)
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DBP - Dien Bien Phu - Indochine |
Dans ce texte : Le syndrome de Vauban de Serge Desbois le lundi 25 octobre 2004 à 08h26Syndrome de Vauban
Vauban (1633 / 1707) l’ingénieur militaire de Louis XIV qui couvrit les frontières de la France de fortifications consolida pour toute les générations suivantes la notion que notre “pré-carré” ne peut se protéger que s’il s’abrite derrière des places-fortes, une façon de voir qui finit par privilégier la défensive sur l’action offensive et qui imprègne le subconscient de nos stratèges et tacticiens depuis 3 siècles.
Guerre de 70 : nous nous enfermons dans Metz, Sedan. Guerre de 40 : c’est la ligne Maginot. Guerre d’Indochine : ce sont les “camps retranchés” (Nasan, DBP). Guerre d’Algérie (avant le plan Challe, 1959), la plus grande partie du contingent veille derrière ses barbelés.
Or l’expérience montre que depuis deux millénaires, aucune forteresse n’est imprenable et qu’il est acquis que la meilleure défense est l’attaque par la contre-offensive, voir l’offensive préventive à la Napoléon.
Appelons “syndrome de Vauban” cette tendance pathologique à s’enfermer et à perdre de nos chefs militaires et de nos politiques. *** / *** |
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