le Glossaire de Francis a trouvé : Frenay (Henri) - Résistance (France) |
Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : Comprendre Pétain dès 1940 ou plus tard de Jacques Ghémard le samedi 25 septembre 2004 à 22h07Bonsoir,
Certes Pétain a trompé beaucoup de monde en 1940. Je pense d'ailleurs qu'il serait plus juste de dire que Frenay n'était pas Pétainiste dans ces premières années de l'occupation mais qu'il croyait à ce que Pétain ou ceux qui l'utilisaient, essayaient de faire croire.
Mais quelques uns ont tout de même vu clairement son jeu dès les premiers jours.
De Gaulle évidement mais de Gaulle connaissait Pétain et on peut penser que c'est ce qui lui a permis de comprendre ses intentions.
Mais d'autres encore qui n'avaient pas cet avantage. Cordier par exemple . En 1940, ses opinions politiques étaient d'extrême droite et l'on pourrait penser que l'arrivée de Pétain au pouvoir le satisfaisait. Pourtant dès le 17 juin, en écoutant le discours de Pétain, il comprend que c'est une trahison et décide de résister.
Donc on pouvait aussi, dès 1940, penser comme en 2004.
Mais on pouvait aussi, être tromper et ensuite comprendre progressivement et évoluer. C'est le parcours de Frenay. Un parcours humain qui le rend effectivement bien sympathique.
Par contre, il y a d'autres comportements qui, sans doutes très humains eux aussi, ne me semblent avoir aucune logique. Ce sont ceux qui, trompés par le "système Pétain" ont d'abord cru en lui et ont condamné ceux qui s'opposaient à lui : de Gaulle et ses rebelles. Et qui ensuite ont changé d'attitude en ne suivant plus du tout la ligne Pétain et sont donc devenus ses opposants mais ont continué à condamner ses opposants de 1940.
Lé représentant éminent de cette catégorie est probablement Weygand, mais il sont très nombreux dans ce cas. Cela vient probablement d'une incapacité à se déjuger. Incapacité très courante, surtout quand les actes commis antérieurement sont graves. Maggiar combattant les anglais en 1942, pouvait il dire "j'avais tord" quelques années plus tard quand il entre dans Paris en libérateur ?
Amicalement
Jacques
PS : "..." comme titre ce n'est pas très pratique pour voir si le titre est en italique (contribution pas encore validée) Et puis c'est important le titre, c'est ce qui attire l'attention et donne envie de lire le reste £;c) *** / *** |