le Glossaire de Francis a trouvé : Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France) |
- | Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors
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PCF - Parti Communiste Français |
Dans ce texte : Danger surestimé... de René CLAUDE le mardi 21 septembre 2004 à 17h32
Bonjour,
Durant les journées insurrectionnelles d'août 44, le colonel Rol(-Tanguy), chef de FFI, a clairement fait passer ses convictions politiques (communistes) après les urgences militaires du front commun de la Résistance. Il se mit de suite aux ordres et a reconnu sans discuter la légitimité du pouvoir de Charles de Gaulle.
Rol-Tanguy déclara à son biographe :
Tout compte fait, je pense que de Gaulle tenait en haute estime le rôle des FFI dans la libération de Paris. Sinon, je ne serais certainement pas devenu Compagnon de la Libération. Mais en même temps, il avait dans la tête toutes les craintes de débordement et de subversion que véhiculaient nombre de ses collaborateurs et il voulait au plus vite se débarasser des FFI. Il n'avait pourtant rien à craindre. Nous étions tous massivement loyalistes et de toute façon Parodi, Chaban et leurs services avaient la situation bien en main et de Gaulle le savait parfaitement. Plus tard, en août 1964, président de la République , il aura à l'Hôtel de Ville une formule remarquable pour qualifier l'insurrection parisienne à l'occasion du vingtième anniversaire de la libération de Paris : "Il fallait d'abord que Paris lui-même combattît pour briser ses chaînes au lieu dêtre un enjeu passif entre l'ennemi et les Alliés. C'est ce qui est arrivé." Tout est dit, à mon sens dans ces quelques mots, que j'ai eu souvent l'occasion de rappeler. (p.456)
Roger Bourderon reproduit ensuite le passage des Mémoires de guerre dans lequel de Gaulle écrit qu'il a félicité Leclerc ET aussi Rol-Tanguy qui était à ses côtés.
A aucun instant Rol-Tanguy n'a remis en cause la reconnaissance du pouvoir provisoire de Charles de Gaulle. Au contraire, il intervint auprès de ses camarades qui voulaient mener au bout l'insurrection et enclencher un processus révolutionnaire et parvint à les calmer, une attitude qui lui valut la méfiance d'une partie des cadres du PCF.
La crispation idéologique née de la guerre froide est sans doute à l'origine de la surestimation rétrospective du risque insurrectionnel communiste en août et septembre 1944. Selon Rol-Tanguy, il n'était pas question d'un coup de force communiste.
Bien cordialement,
RC *** / *** |