le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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BM - Bataillon de Marche - France |
- | NDLR: Il faut comprendre "marche" dans le sens de fonctionner. Il n'a jamais été question de faire marcher un spahi. Il se déplace à dos de mulet, à dos de cheval ou à moteur.
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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Dans ce texte : Souvenir d'une remise de décorations de Jacques Ghémard le lundi 20 septembre 2004 à 17h26"Des Hommes libres" de Daniel Rondeau et Roger Stéphane,chapitre "Au Levant, le visage de la guerre", page 175 :
Pierre Iéhlé : "L'événement était l'inspection du général de Gaulle. On était très fiers d'avoir une belle revue, et c'est à ce moment-là qu'il y a eu la première remise de croix de la Libération, à ma connaissance. Nous ne savions absolument pas ce que c'était, et tout à coup sur les rangs on nous a dit : «Désignez trois individus par unité auxquels le général de Gaulle remettra la croix de la Libération.» Et Garbay est venu devant le front de l'autre bataillon, le BM 3, et il a désigné un capitaine qui avait été blessé au combat de Kub-Kub, qui s'appelle Garbit, moi-même et un adjudant sénégalais. Et nous sommes partis tous les trois, un peu ahuris, se demandant ce qu'on nous voulait, ce qu'on allait nous donner, et ignorant vraiment ce que c'était, la croix de la Libération, et nous avons reçu la première croix de la Libération, celle qui était rayée aux couleurs du deuil et de l'espérance, en diagonales noires sur fond vert."
Au camp de Qastina, ce même jour, de Gaulle annonce le prochain engagement de la 1re DFL en Syrie contre d'autres Français pour interdire l'implantation des Allemands. «Je n'oblige personne à se battre contre des Français dans de telles conditions, dit-il, et je laisse à vos consciences le soin de décider. Un choix très pénible s'impose à nous. Réfléchissez et dites-moi votre décision. » Après l'avoir entendu, deux officiers et quelques soldats quittent les rangs. Mais l'affrontement avec les forces fidèles à Vichy semble inévitable. Dans les jours suivants, de Gaulle au Levant continue de sonder les reins et les coeurs.
Georges Buis : "Je me rappellerai longtemps le soir où avec Repiton nous avons erré dans les petites rues de Haifa où le couvre-feu le plus sévère régnait, car les Anglais s'y entendaient pour faire régner le couvre-feu, et où nous butions sur les trottoirs. C'était une nuit très noire. On est arrivés dans un hôtel, on est montes a un troisieme ou quatrième étage. Il m'a semblé qu'on montait fort haut. Toutes les lampes étaient teintes en bleu. Tout cela se passait dans une lumière d'aquarium, et une porte s'ouvrant, je me suis trouvé dans cette pénombre devant un personnage sorti d'un tableau du Greco qui m'a beaucoup frappé par la façon étrange dont il m'apparaissait. La conversation a tourné sur un point précis. Le général de Gaulle interrogeait un jeune officier qui venait de l'état-major d'en face et qui était passé depuis peu. Et il lui demandait «Les uns disent qu'on nous attend les bras ouverts, les autres, moins nombreux, nous disent qu'on nous tirera dessus Si on y va, qu'est-ce que vous en pensez ?» J'ai répondu : «Tout le monde vous tirera dessus.»"
François Coulet :"Il était évident que la propagande radiophonique telle que je l'avais pratiquée moi-même était insuffisante. Les gens qui servaient Vichy à Damas et à Beyrouth étaient très contents de continuer comme ça et, pour employer l'expression d'un officier supérieur de l'Intendance, qui était à Beyrouth: «Vous verrez, avait-il dit, que ces salauds-là ne vous laisseront pas finir la guerre en paix.», ..." *** / *** |