le Glossaire de Francis a trouvé : Panzerdivision - PzD - Allemagne |
- | En 1944, cette grande unité qui constitue le fer de lance de la Wehrmacht n'est plus comparable à celle de 1940, mais elle compense la diminution de ses personnels et de ses moyens par des matériels qualitativement supérieurs.
On distingue deux types de divisions : celles de l'armée et celles des Waffen S.S.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : complément à "Daladier et les chars allemands" de Serge Desbois le lundi 13 septembre 2004 à 14h27Il faut faire un rajout à la liste énumérée dans "Daladier et les chars allemands".
Lorsque l’armée allemande a envahi la Bohème-Moravie le 15 mars 1939, elle a fait main-basse sur le parc de blindés tchèques :
-le T 35 tchèque devint le Panzer 35. Entre 1935 et 1939, 424 exemplaires avaient été construits. Le canon n’était que de 37 mm et le blindage de 25 mm. Mais l’équipage était de 4 servants. Il fut utilisé contre nous pendant la campagne de France et jusqu’au début de la campagne de Russie.
-Ce modèle préparait l’arrivée du T 38 devenu le Panzer 38 construit de 1939 à 1942 en 1400 exemplaires.
Combien d’exemplaires participèrent à la campagne de France de Mai-Juin 40 ?
Difficile à évaluer. Les allemands en ont exporté vers les pays neutres ou alliés ( Iran, Suède, Bulgarie et peut-être la Suisse ) et une grande partie des 1400 T38 ont été produits après Juin 40. Des chars de ce type équipaient, paraît-il, la division Rommel ( 7ème Panzerdivision) qui franchit la Meuse à Dinant. Ces chars avec un canon de 37 et un blindage de 25 et 30mm n’avaient pourtant pas des caractéristiques redoutables…
Mais dans la division Rommel, parmi les 208 chars au total à l’effectif en mai 40, il y en avait d’autres modèles, dont des Panzer IV avec de redoutables canons de 75 mm. Il y avait aussi des chasseurs de chars avec des canons encore plus redoutables de 105 mm.
Et pourtant un mois après, le 6 juin, lors de l’affrontement avec les 85 chars français (dont 25 Somua) du 7ème cuirassier du colonel De Langle de Cary, Rommel n’avait plus que 154 chars.
Au moment de l’armistice le 22 juin, c’est à dire après les 6 semaines de la campagne de France, 42 chars de la division Rommel avaient été détruits et 64 endommagés. Elle avait eu 684 tués, 1746 blessés, 266 disparus.
Il n’en resta pas moins, contrairement à ce qu’ont dit Daladier et d’autres témoins au procès de Riom , que l’armée française n’avait pas la même puissance de feu que son adversaire et Guillemin ne devait pas prendre pour argent comptant ce qui avait été relaté dans les minutes de ce procès. *** / *** |