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Opération Garbo - Christian Destremau
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


CIA - Commission italienne d'armistice - Vichy
-

La CIA siégeait à Turin.
A ne pas confondre avec "Central Intelligence Agency" la CIA américaine.


OSS - Office of Strategic Service - USA
-

Service de renseignements américain.

Dans ce texte :

Pitié pour les services secrets... de François Monney le mercredi 21 juillet 2004 à 02h13

...ils sont comme vous, ils sont comme moi !"

 

Bonsoir,

 

Voilà le titre - librement adapté à notre sujet - d'une chronique de Claude Monnier

(ex-directeur de la défunte revue Le Temps stratégique) parue ce mardi 20 juillet

dans le quotidien suisse 24heures.

 

Dans son papier, à partir d'une nouvelle accusation d'incapacité essuyée par la CIA,

Claude Monnier nous livre, avec son habituelle pertinence mâtinée d'une pointe d'ironie,

ses réflexions sur les services secrets. Extraits :

 

La CIA est la tête à baffes par excellence. Tous les deux ou trois ans, elle est accusée

d'avoir raté l'info du siècle, celle qui aurait sauvé l'Amérique (et avec elle, pour faire bon

compte, le "monde libre" tout entier) du désastre, de l'infamie et du déshonneur.

...

Dans la boîte à gifles de la CIA, on trouve encore, et ce n'est qu'un échantillon : que l'OSS,

son prédécesseur, n'avait pas su prévoir, en décembre 1941, l'attaque japonaise contre

Pearl Harbour ; ... [...suivent l'affaire de l'ayatollah Khomeiny, celle de la fin de la guerre

froide, celle des Talibans qu'on a aidé au début avant de se rendre compte qu'ils étaient

peu recommandable, et l'attentat du 11 septembre].

...

Comme les services secrets n'inspirent guère de sympathie, il serait tentant de hurler

avec les loups. Mais il faut être juste. La mission du renseignement est par définition

impossible. On demande au renseignement de prévoir l'imprévisible, et si, d'aventure,

il annonce l'imprévisible, on le mouche en lui disant qu'il raconte n'importe quoi.

 

...si, d'aventure, il annonce l'imprévisible, on le mouche en lui disant qu'il raconte n'importe

quoi. Voilà qui complète la remarque ô combien juste de Serge Desbois dans sa

contribution http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=12010. Citation :

***La première [l'activité de renseignement] a joué et joue un rôle capital pour prévoir,

à condition que les responsables politiques et militaires se donnent le mal de lire le

rapport sur la "synthèse du renseignement" qui tombe tous les matins sur leur bureau.***

 

C'est à souligner : ***responsables politiques et militaires***. Extraits, toujours :

 

D'ailleurs, le même dilemme pourrit aussi la vie des gouvernements.

 

Dans sa contribution http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=12067 ,

René Claude relève d'ailleurs ce phénomène : ***Les chefs alliés, parce qu'ils

étaient persuadés à la fin 44 que l'Allemagne nazie était au bout du rouleau

auraient donc négligé de prendre au sérieux les quelques renseignements ayant filtré ?***

 

"Parce que persuadés... auraient donc négligé..." C'est tout le problème auquel sont

confrontés les "spécialistes du renseignement".

 

Phénomème sous-tendant une autre chronique de Claude Monnier parue dimanche

18 juillet 2004 dans le journal [toujours] suisse Le Matin dimanche, abordant la

question de la fausse agression contre une jeune femme et son bébé dans un train

de banlieu parisien et de l'explosion de prises de positions tonitruantes que l'affaire a

immédiatement provoqué. Extrait :

 

Bref, que l'on soit George W. Bush ou Jacques Chirac, la CIA ou le MI6, journaliste

ou lecteur, public américain ou français, on tend toujours à voir ce que l'on a besoin

de voir et ce que l'on s'attend à voir pour être conforté dans sa perception du monde.

 

Cela s'applique également à beaucoup de chefs militaires qui ont trop souvent subordonné,

tant la recherche de renseignements que les synthèses qui en découlent, à la perception

qu'ils avaient, en élaborant leur plan d'opération, des forces, des intentions et des possibilités

e l'ennemi, de sa situation politique et psychologique, et à ne prendre en considération que

les éléments ou les renseignements qui les confortaient dans la perception qu'ils avaient

des opérations à mener...

...et non l'inverse !

 

Partant, on peut se demander si l'avis émis par Claude Monnier que (extrait) ...les décisions

des plus hautes autorités d'un pays - décisions qui, de loin, peuvent paraître informées,

audacieuses, et même d'une grande intelligence "historique" - sont le plus souvent

d'incroyables assemblages de bric, de broc, de notions mal digérées, d'informations

incomplètes ou erronées, de nécessités et de lubies immédiates. Si donc il arrive que

ces décisions donnent de bons résultats, c'est par hasard plus que par construction...

ne touche pas également le domaine des opérations militaires ?

 

Difficile à dire ou à se l'avouer car la conviction [encore elle] est forte que le hasard n'a rien

à voir dans les opérations militaires... on préférera plutôt parler de "chance ou d'opportunité

à saisir"...

 

Bien cordialement,

François Monney

 

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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