le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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Gaulle (Charles de) - CDG - France libre |
- | A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France. Le site officiel
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : La haine d'une épouse bafouée ! de Francis Deleu le lundi 12 juillet 2004 à 17h00Bonjour,
Les FFL n'ont jamais eu bonne presse dans certains milieux. Si les FFL ne sont pas tout simplement oubliés, ils sont, au mieux, soigneusement "amalgamés" au sein des armées de la Libération. A croire que les FFL - cachez-moi cette armée qu'on ne saurait voir - porte ombrage à tous ceux qui n'ont pas fait le choix le plus judicieux. A la tête des FFL, il y avait le général de Gaulle par qui tout le mal est arrivé. Jean Planchais, en quelques traits bien sentis, plante le décor de cette relation de haine quasi sentimentale entre le général et l'armée.
*** Il est un reproche vivant pour ceux qui ont accepté l'armistice, certes. Mais surtout il continue de porter l'uniforme. Il porte atteinte à ce principe sacré que l'on découvre alors et que l'on ne cessera pas, vingt ans après, d'utiliser contre lui : l'unité de l'armée. Dans les périodes difficiles, l'unité de l'armée est garante de l'unité de la nation; par conséquent, tout militaire doit obéissance non au pouvoir quel qu'il soit, mais à l'armée elle-même, c'est-à-dire à ses éléments les plus conservateurs. Mieux vaut une guerre perdue qu'une armée divisée...
L 'armée qui manque et manquera si désespérément de grands chefs ne peut admettre, au moment où, faute d'une bataille militaire, elle gagne une bataille politique, qu'un de ses plus brillants officiers rappelle, simplement en annonçant qu'il continue à se battre, qu'elle a été battue. Elle ne peut admettre, au moment où elle est en train d'expliquer à la France que c'est la nation elle-même qui est responsable de sa défaite et non les états-majors, qu'il fasse appel à la nation pour poursuivre le combat. Elle ne peut admettre enfin que de Gaulle se pose en soldat républicain alors que vient de s'effondrer cette République, à laquelle une grande partie de ses cadres de tradition ne s'est jamais vraiment ralliée.
De Gaulle est un traître à une "France solide et à une indivisible armée". Mais cette trahison n'est pas seulement ressentie comme un acte politique, elle est aussi une tromperie, comme une insulte personnelle. L'armée fidèle à Vichy, comme plus tard l'armée de 1958, éprouve le bizarre sentiment d'une haine sentimentale, d'une haine d'épouse bafouée. ***
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |