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Ce qu'il reste de Vichy - Jérôme Cotillon
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Peyrouton (Marcel) - France
-

(1887-1983) Marcel Peyrouton , ministre de l'Intérieur du 6 septembre 1940 jusqu'à sa démission, au début de février 1941. Il a fait la plus grande partie de sa carrière comme administrateur colonial, occupant des fonctions au gouvernement de l'Algérie, puis celles de résident général à Tunis, en 1933, et de commissaire résident général au Maroc, en mars 1936; en septembre de la même année, il était nommé ambassadeur à Buenos Aires, poste qu'il occupa jusqu'au 28 mai 1940. Le 12 juillet 1940, il était nommé secrétaire général de l' Administration et de la Police. Organisateur des groupes de protection qui arrêtèrent Laval le 13 décembre, il se retirera en Argentine lors du retour en grâce de Laval. Rappelé par Darlan avant son assassinat, Peyrouton arrivera à Alger le 16 janvier 1943 et sera nommé le 19 par Giraud gouverneur général de l' Algérie, à la place de Châtel; il démissionnera le 1er juin 1943 et sera arrêté, ainsi que Flandin et Tixier-Vignancour , en décembre 1943. En décembre 1948, il sera acquitté par la Haute Cour de justice.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

De l'importance de la géographie de René CLAUDE le samedi 05 juin 2004 à 14h52

Bonjour,

Toujours à propos de l'attitude des officiers de l'armée de 40 face au nouveau régime en France, Robert O. Paxton explique que Charles de Gaulle fut favorisé dans son projet de rebellion parce qu'il se trouvait alors être un des rares officiers relativement autonomes de l'armée française. Nommé par Paul Reynaud au sous-secrétariat à la guerre, il était comme "hors cadre" et donc bien plus libre de ses mouvements que ses camarades sur le terrain et au front. Ainsi, il a pu prendre la température en France et à Londres avant de faire le choix, très douloureux, de rompre avec les hiérarchies et refuser l'Etat de Vichy.
Paxton écrit justement :

Les réactions d'un officier dépendaient, pour beaucoup, de son degré d'engagement dans la bataille. En France même, le flot des troupes allemandes qui, le 10 juin, forcèrent la dernière ligne de défense du général Weygand sur la Somme avait créé une situation qui semblait clairement irréversible à ceux d'entre eux encore capables d'avoir une vue d'ensemble de la bataille. Peu d'officiers pouvaient s'offrir même ce luxe.(...) A la désorganisation inhérente à toute armée en retraite s'ajoutait le poids accablant de la fatigue.
Et l'historien d'ajouter qu'un seul officier de carrière présent sur le front à ce moment-là s'engagea dans la France libre: Philippe de Hautecloque-Leclerc.
Lui excepté, aucun officier n'est connu pour avoir exprimé son désaccord avec le général Weygand.

De ce constat géographique et psychologique il découle que seuls des officiers éloignés du front furent capables de s'opposer à Weygand. La distance avec l'événement militaire brutal leur permit d'avoir une vision stratégique globale et de mettre en avant dans leurs objections parfois virulentes aux ordres du commandant en chef et aux projets d'armistice les possibilités offertes par l'Empire.
Paxton aborde le cas de Noguès :
Le plus influent, et le plus récalcitrant, des chefs français outre-mer fut le général Auguste Noguès, commandant en chef en Afrique du Nord. Confronté, non aux Allemands, mais aux Italiens, Noguès était déterminé à continuer la guerre sur place. Tout au long du mois de juin, il envoya au gouvernement "un ou deux télégrammes quotidiens" insistant pour qu'il se transporte en Afrique du Nord afin d'y poursuivre la guerre.
Dans la 3e semaine de juin 40, Noguès est alors soutenu par l'amiral Esteva (Bizerte), le général Mittelhauser (Levant) et le résident Peyrouton (Tunisie).
Mais, assez rapidement, leur volonte s'émousse et Noguès commence à perdre son optimisme initial quant aux possibilités de poursuite des combats avec les moyens existants en Afrique du Nord; du doute, il passa à la résignation quand il apprit que l'escadre de Toulon ne quitterait pas la France.
L'historien peut alors écrire :
La décision des principaux chefs en poste outre-mer d'obéir aux ordres et finalement d'accepter l'armsitice fut capitale. Elle signifiait qu'aucune personnalité de premier plan dans la chaîne de commandement n'était prête à briser cette chaîne et à entraîner des unités entières sur une ligne de conduite indépendante.(...) L'armée française subsistait, et ses officiers n'étaient pas autorisés à agir en tant qu'individus isolés. Seuls ceux qui se situaient en dehors de ce réseau étroitement soudé de responsabilités et de devoirs pouvaient se libérer et suivre leurs inclinations naturelles. (p.44)

On sait que de Gaulle depuis Londres chercha à se mettre aux ordres de cette brève opposition des chefs d'outre-mer. (Noguès et Mittelhauser) A partir du 25 juin, de Gaulle comprit que l'Empire, à des très rares exceptions, ne bougerait pas et n'entreprendrait rien contre l'armistice et le nouveau pouvoir de Pétain.

Bien cordialement,

RC

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