le Glossaire de Francis a trouvé : Komintern - Union soviétique |
- | Le Komintern (abréviation de Kommunistitcheskiy Internatsional) désigne communément l'Internationale communiste ou la Troisième Internationale regroupant la plupart des partis communistes mondiaux. Le Komintern vit le jour en 1919 et fut dissout par Staline en 1943.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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PC - Poste de Commandement |
- | ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".
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PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : En guise de P.S ... ? de René CLAUDE le lundi 31 mai 2004 à 00h14Bonsoir,
Pourquoi cet "amalgame" entre les 27 fusillés de Châteaubriant et les "Bataillons de Jeunesse" ?
Pour le lecteur mal informé que je suis, il y a là en effet motif à confusion. Mais je laisse une fois encore les deux auteurs de l'essai en exposer la raison :
Si les otages de Châteaubriant monopolisent la lumière mémorielle, les pionniers de la lutte armée, les auteurs des attentats à l'origine des représailles sont eux, depuis des lustres, laissés dans le brouillard épais. Le parti ne laissa filtrer la vérité sur l'attentat de Nantes qu'en 1950. Pire, les auteurs de cet attentat, Gilbert Brustlein et Spartaco Guisco (note : qui n'étaient pas à proprement parler des débutants dans la lutte clandestine) sont traînés dans la boue lorsqu'on daigne parler d'eux.(...)
Un nouveau livre sur la mémoire, ses enjeux, ses usages ?
Pas vraiment...
Tout au plus un livre sur le "détournement" de l'histoire et sur l'oubli, un livre sur les confusions, les mensonges, les reconstructions dont ils se nourrissent. Mais d'abord un livre d'histoire sur une période sensible, controversée : celle de ces mois où tout se noue, où tout bascule; cette période qui - des coups de feu du métro Barbès-Rochechouart et de Nantes aux procès du Palais-Bourbon et de la Maison de la chimie - voit les premiers attentats, les fusillades d'otages, la spirale répressive d'un "automne de sang".
Une période fort mal connue et de surcroît passablement obscurcie par les fantasmes, les passions et les légendes qui ont cours depuis soixante ans, des événements ensevelis sous les non-dits et vrais mensonges, les soupçons et les accusations de toute nature.
Et les deux chercheurs d'écrire un peu plus loin que c'est en étudiant attentivement les archives des différents services de police (française) qu'ils sont parvenus à reconstituer la réalité de ce que fut l'action de ces premiers combattants clandestins oubliés, de cette poignée de combattants des groupes "armés" des Jeunesses communistes parisiennes, notamment du XIe arrondissement, qui constituent alors l'essentiel des maigres effectifs que le PC peut aligner pour mener ces actions que le Komintern le somme de mettre en œuvre à l'été 1941.
Bien cordialement,
RC *** / *** |