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Dien Bien Phu - Pierre Pellissier
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Indochine
-

Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.

-

Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Vietminh - Indochine
-

Voir Viêt-minh.

Dans ce texte :

Une piste de René CLAUDE le samedi 08 mai 2004 à 14h58

Bonjour,

Dans le numéro de mai de L'Histoire, Laurent Henninger propose une lecture originale de la bataille de Diên Biên Phu. Il affirme que trop peu de chercheurs ont étudié le point de vue de l'adversaire; selon lui, jusqu'à aujourd'hui la plupart des récits et des études sur la bataille furent écrits d'un point de vue trop strictement occidental. Pourtant les archives vietnamiennes, chinoises et russes s'ouvrent aux chercheurs et certains des hauts-fonctionnaires et hauts-gradés vietminhs ont publié des Mémoires qui contiennent des éléments très intéressants.

Il écrit :
Les Français crurent que les communistes avaient décidé de s'emparer de la position. Dès le mois de janvier 1954, l'état-major envoya des renforts tant en hommes qu'en matériels à Diên Biên Phu. Il s'agissait désormais de s'en servir comme point de fixation pour amener un adversaire insaisissable à la bataille rangée.
( Note : pousser Giap à une confrontation classique, selon les règles enseignées dans les écoles de guerre européennes a toujours été une obsession des généraux français en Indochine. Cette obsession eut une importance fondamentale dans la défaite : les chefs du Corps expéditionnaire eurent dans un premier temps beaucoup de mal à adopter le type de guerre-guerilla imposée par le Vietminh. Et à Diên Biên Phu, les chefs Français crurent que sur leur terrain, selon leurs concepts de "l'art de la guerre", ils pourraient enfin battre Giap : ils s'étaient persuadés que Giap serait incapable de se battre de manière "classique"...)

Laurent Henninger poursuit :
A la fin de l'année 1953, le Vietminh aurait été bien incapable de jouer un tel jeu : à cette date, considérablement affaibli, il enviseait même une éventuelle retraite en direction de la Chine. Ce fait était connu de certains membres du service de renseignement français, mais ne fut pas pris en considération, et Giap lui-même l'a précisé dans ses Mémoires.
(Note : Laurent, au travail !)
Tout changea en janvier 1954 avec la décision des grandes puissances de convoquer, pour le printemps, une conférence internationale à Genève, dans le but de régler définitivement et la guerre de Corée et la question indochinoise.
Selon L. Henninger, si Ho Chi Minh définit alors comme nouvel objectif une victoire indiscutable sur les Français qui serait l'élément de poids lors des discussions en Suisse, la partie n'était pas gagnée pour autant.
L'historien note que la tactique de Giap consistant à dissimuler aux Français sa puissance réelle le plus longtemps possible afin qu'ils fussent persuadés de leur chance de victoire lui rappelle celle employée par les Soviétiques lors de la bataille de Stalingrad.
Au point que l'on est en droit de s'interroger sur une éventuelle implication des Soviétiques dans son élaboration. Une fois Diên Biên Phu totalement encerclé, le Vietminh pourrait l'asphyxier peu à peu.

Je retiens de l'article de Laurent Henninger qu'il est nécessaire d'aller puiser des éléments à des sources extra-occidentales, si on veut mieux comprendre une bataille qui devint l'épicentre du conflit indochinois, se chargeant d'une valeur symbolique largement disproportionnée au regard de son enjeu réel pour la stratégie française.

Bien cordialement,

RC

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