le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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GQG - Grand Quartier Général - Divers |
- | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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PC - Poste de Commandement |
- | ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".
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Dans ce texte : L'étrange général Huntziger de Jean-Robert GORCE le dimanche 18 avril 2004 à 18h41Bonjour à tous,
La rédaction du dossier d’Histoire de Guerre sur Sedan m’a permis de revoir pas mal de documents et notes sur le comportement du général Huntziger, qui commandait la IIe armée et fut un des principaux responsables du succès allemand de franchissement de la Meuse en mai 1940.
Je trouve que beaucoup de choses dans le comportement de ce général, en qualité de chef de la IIe armée, sont extrêmement troublantes :
- durant la drôle de guerre tout d’abord lorsqu’il affirme, en totale contradiction avec une commission d’enquête parlementaire, que tout va pour le mieux dans le secteur de Sedan, alors que son voisin de gauche, le général Corap, écrit moult rapports et mémoires pour appeler l’attention de ses chefs sur la précarité de la situation de son armée ;
- la disposition de ses forces, comme je l’ai évoquée dans mon article, en plaçant dans le secteur déjà fort de la ligne Maginot ses meilleurs éléments, et en confiant le secteur le plus fragile aux unités de série B ;
- lors de la percée allemande à Sedan, lorsqu’il envoie au général Georges des rapports de situation nullement alarmistes, qui ne pouvaient permettre au GQG de mesurer la gravité de la situation ;
- en repliant, dès le 14 mai, son PC d’armée au sud de Verdun… à plus de cent kilomètres du front ;
- en repliant son aile gauche sur la bretelle d’Inor, manœuvre que l’on a interprétée comme un souci de protéger la ligne Maginot d’un enveloppement par le sud, mais qui, irrémédiablement, ouvre grand le « couloir des panzer ».
Tout cela, complété des révélations que vous a livrées le général Malagutti, font en effet peser de gros doutes sur Huntziger.
Le moment ne serait-il pas venu de pousser un peu plus loin les recherches sur ce personnage ?
Bonne soirée.
JRG *** / *** |